En remplaçant Bguir de la meilleure façon, Chaâlali a bien su se mettre en évidence Profitant du nul entre l'ESS et le CSS et de leur large victoire face à la JSK, les «Sang et Or» ont consolidé leurs chances de jouer pour le titre. La JSK, rajeunie, manquait de solutions offensives pour pouvoir menacer un ensemble «sang et or» plus aguerri et expérimenté pour ce genre de confrontations. Les débats étaient déséquilibrés au départ, puisque les «Sang et Or» ont fait main basse sur le match et coup sur coup, Jouini et Rejaïbi (qui a bien remplacé Ben Youssef convalescent) assomment l'équipe locale. Le mérite dans cette victoire revient incontestablement à la défense qui, depuis trois matches, n'a pas encaissé de buts. Les Mbarki, Rabii — qui confirme —, Dhaouadi et Yaâcoubi sont bien là pour annihiler toutes les manœuvres adverses. Cette défense est bien aidée dans sa tâche par un trio de fer, en l'occurrence Ragued, Coulibaly et Ghailane Chaâlali. Ce dernier a eu sa chance dans le onze rentrant face à l'équipe du FC Azam et depuis, il est devenu indispensable dans la stratégie de Ammar Souayah qui a eu le mérite de le faire entrer face à la JSK, à la place de Bguir qui ne cesse de décevoir. Chaâlali a été clairvoyant et a bien récupéré plusieurs ballons. Grâce à ses dribbles déroutants et sa maîtrise tactique, il a permis à Mhirsi de tripler la marque, après avoir mis dans le vent trois joueurs aghlabides. En trois matches, Ghaïlane Chaâlali a su exploiter sa technique pour devenir un atout de plus pour l'équipe espérantiste qui a besoin de tout son effectif pour le dernier virage de la compétition. La victoire des «Sang et Or» face à la JSK a permis à l'Espérance Sportive de Tunis de sauter le CSS et d'être derrière l'ESS avec deux points de retard. Les Espérantistes devront savoir négocier les deux rencontres respectivement face au CSS à Sfax et à l'ESS à Radès, afin d'avoir la chance de remporter le titre.