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Pour un consulting juridique accessible à toutes Signature d'une convention de partenariat entre la Ligue tunisienne des droits politiques des femmes et l'Association des compatriotes russes en Tuni
Près de 4500 femmes russes sont installées en Tunisie, dont 60% bénéficient de la nationalité tunisienne. La Ligue tunisienne des droits politiques des femmes a signé, samedi, au Centre des sciences et de la culture russes, à Tunis, une convention de partenariat avec l'Association des compatriotes russes en Tunisie. Cet évènement a été tenu en marge de la 7e conférence nationale des Russes résidant en Tunisie. Ouvrant la rencontre, M. Dmitriy Kvitko, directeur du Centre, a rappelé l'engagement inconditionnel de la direction du Centre à abriter tout évènement ou manifestation à même de consolider les liens et les échanges bilatéraux entre la Tunisie et la Russie et qui aurait un impact positif sur l'intégration des Russes dans notre pays. De son côté, M. Serge Nikolaev, ambassadeur de la Russie en Tunisie, a attiré l'attention sur les problèmes que rencontrent les Russes en Tunisie. Il a exprimé sa satisfaction pour avoir abouti, ainsi que les institutions de tutelle, à des résolutions salvatrices en leur faveur. Convaincue de l'impératif de renforcer les échanges entre les deux pays amis, Mme Natasha Koupcha, présidente de l'Association des compatriotes russes en Tunisie, a souligné, en mars dernier, une Convention de partenariat avec l'association tunisienne des femmes amazighes. Selon son avis, épauler les artisanes tunisiennes et russes dans la promotion et la commercialisation de leurs créations serait doublement utile. Outre l'autonomie financière des femmes, cet engagement permet la valorisation du savoir-faire ancestral typique des deux pays et dont les femmes sont les principales garantes. Pour que l'égalité soit effective Aujourd'hui, l'Association s'allie à la Ligue afin d'apporter aux femmes d'origines slaves résidant en Tunisie le conseil et l'orientation juridiques dont elles ont besoins pour accéder à leurs droits juridiques, économiques et sociaux. «Nous sommes près de 4500 femmes russes installées en Tunisie dont 60% bénéficient de la nationalité tunisienne, et par conséquent, des droits de la femme tunisienne. Aussi, les femmes slaves sont-elles des femmes Tunisiennes, et devraient être considérées sur un pied d'égalité que les tunisiennes de naissance », a-t-elle précisé. Une égalité qui reste théorique en raison de la méconnaissance des femmes d'origines slaves desdits droits. Dépaysées, ne maîtrisant pas la langue arabe, la plupart d'entre elles sont vulnérables tant sur le plan économique, social que juridique. Aujourd'hui, la signature de la convention entre l'Association des compatriotes russes en Tunisie et la Ligue tunisienne des droits politiques de la femme vient en réponse aux besoins de cette population-cible. Non à la vulnérabilité des femmes ! Prenant la parole, Mme Raoudha Zarrouk, présidente de la Ligue, a présenté cet organisme dont la création remonte à l'année dernière. Il s'agit d'une organisation non gouvernementale à but non lucratif, qui œuvre pour la garantie juridique des droits de l'homme et de la femme en particulier le droit à la dignité, à la liberté, à l'égalité et à la justice sociale, surtout dans une société patriarcale. «Nous nous engageons dans la lutte contre la vulnérabilité sociale et économique des femmes et contre la violence fondée sur le genre. Notre mission est de renforcer les capacités des femmes et de les aider à connaître et à acquérir leurs droits exigés et protégés, d'ailleurs, par la loi et par la Constitution. Nous militons aussi pour la sensibilisation du public sur les droits des femmes et la lutte contre leur exclusion», a-t-elle souligné. La Ligue s'est assigné pour mission l'orientation juridique des Tunisiennes d'origines slaves, et ce conformément aux principes de la convention, mais aussi dans le respect des droits des femmes. Elle met à la disposition des femmes un guide juridique, indiquant noir sur blanc les droits des femmes tels qu'ils sont indiqués, exigés et protégés par la loi tunisienne. De son côté, l'association des compatriotes russes en Tunisie se propose de traduire la Constitution en langue russe afin qu'elle soit, désormais, intelligible à tous.