La rencontre de Paris reportée Le MAE français Jean-Marc Ayrault a informé les Palestiniens du report de la réunion ministérielle, prévue le 30 mai 2016. Agence Anatolie — Le secrétaire général de l'organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat, a annoncé, hier matin, que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a informé le président palestinien, Mahmoud Abbas, du report de la réunion ministérielle, prévue à Paris, à la fin du mois courant, en prélude à la conférence internationale pour la paix, qui devra se tenir dans la capitale française au second semestre de 2016. Erekat a affirmé, dans un communiqué dont l'Agence Anatolie a eu copie, que le « ministre français des Affaires étrangères a informé le président Mahmoud Abbas, lors de leur rencontre, dimanche dernier, dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie, que la réunion ministérielle consultative, qui était prévue pour le 30 courant, a été reportée de seulement quelques jours, en raison des engagements des invités à la date prévue ». Saeb Erekat n'a pas fourni de détails supplémentaires sur la question. Cependant, un responsable palestinien a déclaré à l'Agence Anatolie sous le sceau de l'anonymat que la France envisage d'inviter 20 Etats arabes et occidentaux à la réunion ministérielle, en prélude à la Conférence de paix attendue. Le responsable a indiqué qu'Israël et la Palestine ne sont pas invités à la réunion ministérielle. La France avait annoncé la tenue d'une réunion, le 30 mai, à Paris, avec la participation de plusieurs pays, pour discuter de l'organisation d'une Conférence internationale de paix, au courant du second semestre de l'année 2016. L'Autorité palestinienne a salué les efforts consentis par la France alors qu'Israël a réitéré ses critiques sans pour autant rejeter en bloc l'initiative. Menés pendant neuf mois sous parrainage américain, les pourparlers entre Palestiniens et Israéliens sont suspendus depuis le mois d'avril 2014 à cause, notamment, de la recrudescence de la construction de colonies et le refus de Tel-Aviv d'élargir un contingent de prisonniers palestiniens détenus dans ses prisons.