Amri ou Baha remplacera Bilel Ben Messaoud qui n'ira pas au Bardo. Les Marsois effectueront, dimanche, un court mais difficile déplacement au Bardo. Le Stade Tunisien est menacé plus que jamais de relégation et les incidents survenus à la fin du match aller n'arrangeront sans doute pas les choses. Rappelons qu'au match aller, la situation a dégénéré à la fin de la rencontre juste après le but de la victoire. Bilel Ben Messaoud est allé fêter le but du côté des gradins où se trouvaient les quelques hôtes stadistes. Une réaction de joie, sans mauvaise intention, des Marsois, mais qui a été interprétée comme un geste de provocation de la part des Stadistes au point que Hamdi Rouid et Bilel Ben Messaoud en sont venus aux mains. Pour éviter les débordements au match retour, Ben Messaoud ne fera pas le déplacement au Bardo. Pour pallier son absence, l'entraîneur banlieusard hésite entre Nizar Amri et le joker Samuel Baha pour épauler Talla Nembot au poste de deuxième pivot. Mais Mondher Kebaïer a un autre souci dans la ligne médiane. Nour Hadhria est en baisse de forme, ces derniers temps, et il est probable que Baha le remplace dans le rôle de régisseur et, dans ce cas de figure, c'est Amri qui évoluera aux côtés de Talla. La défense sera aussi chambardée. Faisant banquette la semaine dernière, le latéral gauche Khalil Hnid retrouvera son rang de titulaire. Dans l'axe, Maher Laâbidi pourrait perdre sa place au profit de Mohamed Ali Kosdoghli. Ben Aïssa, l'omniprésent La situation financière a pesé lourdement sur l'ambiance lors des entraînements cette semaine. Les joueurs réclament depuis des jours des arriérés, particulièrement la fameuse prime de rendement. Les dirigeants leur ont promis de régler les arrièrés au plus tard mercredi dernier. Mais rien n'a été fait. De plus, les langues se délient à cause de l'absentéisme du président du club, Hammouda Louzir. Dans les coulisses, on parle même d'un retour aux affaires de l'ancien président, Maher Ben Aïssa. Ce dernier est omniprésent, contrairement à son successeur. Au milieu de la semaine dernière, il était présent aux entraînements et s'est même entretenu avec les joueurs et a assisté dimanche dernier au match ASM-CAB. L'absentéisme de Louzir et l'omniprésence de Ben Aïssa rendent la situation confuse. Et ce ne sont pas les difficultés financières qui facilitent les choses. Bref, la nature a horreur du vide. Hammouda Louzir devra méditer la question.