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L'aventure continue !
Jeunes virtuoses tunisiens à la Yehudi Menuhin School
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 05 - 2016

Une soirée de soutien aux talents tunisiens et un deuxième volet du documentaire consacré au jeune virtuose Anès Romdhani.
Voilà déjà deux ans que le jeune violoniste Anès Romdhani a terminé ses études à la très réputée école britannique Yehudi Menuhin School. L'aventure qui a précédé son passage dans cette institution a été filmée par le réalisateur tunisien Hichem Ben Ammar dans son documentaire «Un conte de faits» (2009). Une aventure faite de répétitions assidues, de recherches de fonds pour les frais d'études extrêmement coûteuses et d'une vie de famille qui tourne autour du rêve porté par Anès. La semaine dernière, au 4e art, le cinéaste a animé une soirée dédiée à ce jeune virtuose et à une nouvelle recrue tunisienne de la Yehudi Menuhin School, Ghofrane Miladi.
La «soirée des jeunes virtuoses» a débuté avec une projection. Hichem Ben Ammar a en effet présenté sa captation de 38 minutes du concert donné le 14 avril 2015 au Théâtre municipal par l'Orchestre symphonique tunisien (dirigé par Hafedh Makni) en compagnie de Anès Romdhani pour son premier concert en soliste. Le groupe y a interprété une œuvre d'une grande difficulté : Le Concerto en Ré Majeur Op. 35 de Tchaïkovsky. Pour le spectateur, il s'agit de vivre l'expérience de l'intérieur de l'orchestre, de voir comment les musiciens vivent la naissance et la composition de cette œuvre collective, l'attente solennelle de leur tour dans la partition et l'émotion avec laquelle ils jouent. Pour le réalisateur de la captation, «c'est une documentation et une valorisation du parcours de l'orchestre symphonique, qui permet également une auto-évaluation», nous décrit-il.
Sur les pas de Anès Romdhani, Ghofrane a été admise au concours de la Yehudi Menuhin School. Elle y débutera ses études musicales à partir de septembre 2016, si les fonds pour financer sa scolarité sont réunis. Ce fut le principal objectif de la soirée des jeunes virtuoses : faire connaître les talents de Ghofrane et booster la collecte de fonds pour sa scolarisation. L'association Mawel et la fondation Bourguiba mènent une campagne dans ce but. Les représentantes des deux institutions, Amel Gaied et Mariem Bourguiba, ont pris la parole pendant la soirée pour exprimer leur fierté de nos jeunes virtuoses et pour annoncer que la fondation Lazaar va apporter sa contribution aux frais de scolarisation de Ghofrane. Celle-ci a ensuite joué deux morceaux, de Mozart et de Telemann, accompagnée au piano par Toyoko Azaiez.
Applaudie par la salle, Ghofrane Miladi a été rejointe par son père, visiblement ému et fier. A son tour, le père de Anès Romdhani est monté sur scène et il s'est excusé de la part du jeune violoniste de ne pas être présent, car il passe ses examens semestriels à l'université où il poursuit ses études en Angleterre. Le père n'a pas manqué d'interpeller le ministère de la Culture qui a brillé par son absence pour Anès et Ghofrane.
«Un conte de faits», deuxième volet
L'entrée d'Anès Romdhani à l'université est l'élément déclencheur du deuxième volet du documentaire qui lui est consacré. Hichem Ben Ammar le filme depuis et en a encore pour une année et demie, malgré les difficultés et le manque de moyens. «Je porte ce film comme le premier, tout seul et sans financements. Il y a des moments que j'aurais aimé filmer, mais que je n'ai pas pu, comme la minute de silence générale observée en Angleterre après les événements de Sousse, à laquelle Anès a pris part, et quand il a joué en Autriche à l'occasion de la remise du prix Nobel au quartet du dialogue national», nous déclare Hichem Ben Ammar.
Dans ce volet, explique-t-il encore, l'intérêt est porté sur lui uniquement, contrairement au premier où sa famille était très présente dans le film. Dans son implication dans le parcours des jeunes virtuoses, le documentariste dit trouver un sens au cinéma où il sert une cause en la filmant. «Je ne m'inscris pas dans une logique de marché. Comme eux, je cherche des mécènes, mais pas de producteurs. Je suis Anès depuis neuf ans, le film fait partie de ma vie et de la sienne», conclut Hichem Ben Ammar.


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