60 % des hôpitaux publics en Syrie ne fonctionnent plus ou partiellement, selon l'OMS AA — L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a condamné, hier, l'explosion qui a visé l'hôpital de Lattaquié, dans l'Ouest de la Syrie, indiquant que 60% des hôpitaux publics dans ce pays ne fonctionnent plus ou partiellement. Plus de 40 personnes ont été tuées, avant-hier, et 35 autres blessées dans une explosion contre un hôpital à Lattaquié, causant également la mort d'un médecin et de deux infirmiers. «L'hôpital de Lattaquié a cessé de fonctionner en raison des dégâts causés par l'explosion», a indiqué l'OMS dans un communiqué rendu public, hier, et dont l'agence pro-gouvernementale turque Anatolie a eu copie. «Les patients avaient été admis dans d'autres hôpitaux environnants», ajoute le communiqué. L'OMS a considéré l'attaque comme «une atteinte au droit international». «Il est inadmissible que les attaques contre des établissements de santé se poursuivent», s'est indignée l'OMS. Au moins 17 attaques ont eu lieu, en 2016, en Syrie, contre des hôpitaux ou des centres de santé, d'après le communiqué. L'OMS a demandé à tous les belligérants du conflit syrien de respecter, en permanence, les dispositions du droit international, ainsi que l'intégrité des staffs médicaux.