Le haut niveau commence par la base et nécessite une vision globale et un travail sans relâche. «Selon l'état actuel des choses sur la scène volleyballistique nationale, on ne peut pas parler de haut niveau. Celui-ci reste un objectif difficile si ce n'est impossible à atteindre. Le haut niveau en volley-ball c'est l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, et, à un degré moindre, l'Asie avec l'émergence de l'Australie et de l'Iran. Là où tout le monde a compris l'importance de ce sport, tant convoité, sur la scène internationale. Ils ne cessent d'investir dans leurs jeunes joueurs et ont des objectifs d'avenir réalistes. On est loin de la croissance et de l'essor de la discipline dans les pays avancés. Il s'agit tout simplement, chez nous, de «tentatives» pour améliorer le niveau du jeu en l'absence d'un plan promotionnel et consistant. Le haut niveau c'est la responsabilité de tous, il nécessite une vision globale et une action courageuse qui repose en premier lieu sur un programme d'aide sportive qui intervient pour aider à corriger les inégalités entre les clubs en offrant des programmes d'entraînement spéciaux et en assurant une assistance technique périodique à travers des experts en la matière pour transmettre les connaissances. Le haut niveau commence par la base. Nous disposons de quelques jeunes talents qui n'ont encore jamais eu la chance de montrer leurs compétences. Ils sont restés à l'arrière-plan et j'espère qu'ils trouveront l'encadrement nécessaire pour s'épanouir sans stress, sans crainte et avec beaucoup de motivation. Celle-ci demeure particulièrement nécessaire pour qu'un athlète ne se sente pas marginalisé. Il ne fait aucun doute qu'il nous faut assurer l'avenir, la performance dans le jeu, en découvrant de bons joueurs polyvalents capables de jouer à la réception, à la passe, au service, en récupération et en défense. Un programme de formation basé sur des bases scientifiques avec un suivi permanent faciliterait l'introduction des compétences de base à un plus jeune âge, avec l'espoir que cette longueur d'avance mettra les jeunes joueurs mieux à même de saisir des occasions d'évoluer à l'étranger dans le futur. Et c'est là qu'ils découvriront ce que veut dire le haut niveau. Il sera intéressant aussi d'observer la façon dont la carrière des athlètes se déroule car les données collectées permettront de suivre sa maturation entre les âges de toutes les catégories».