La présidence de la République indique avoir appris avec tristesse le décès de la journaliste, ancienne présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), Néjiba Hamrouni. Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, la présidence de la République ajoute que Béji Caïd Essebsi s'est dit affligé par la disparition de la journaliste Néjiba Hamrouni. Il adresse à ses proches et à la famille médiatique élargie ses sincères condoléances et salue la mémoire d'une fervente militante pour la liberté de la presse et la promotion du secteur. De son côté, la présidence du gouvernement a présenté ses condoléances à la famille et à l'ensemble des journalistes tunisiens à la suite de la disparition de Néjiba Hamrouni. La défunte était l'une des voix les plus libres du paysage médiatique tunisien. Militante intègre, elle a toujours défendu les valeurs et l'indépendance de la profession et œuvré pour le développement de la presse tunisienne, lit-on dans un communiqué de la présidence du gouvernement. Le Snjt a fait part, dimanche soir, du décès de son ancienne présidente Néjiba Hamrouni, journaliste militante et figure de proue de la défense des libertés et de la profession. «Avec la disparation de Néjiba Hamrouni, la famille médiatique élargie vient de perdre une journaliste courageuse, voire une icône de la lutte pour la liberté et la démocratie», ajoute le syndicat. Le président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, a adressé, hier, ses condoléances à l'ensemble des journalistes tunisiens et aux membres de la famille de l'ancienne présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens. Le président du Parlement a, en cette douloureuse circonstance, rendu hommage à la défunte qui a tant «milité en faveur de l'indépendance de la profession, la liberté de la presse et des médias et défendu les droits des journalistes», lit-on dans un communiqué. Le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine a fait part, de son côté, de ses «condoléances à la famille de la défunte ainsi qu'à toute la famille médiatique». Dans un communiqué publié hier après-midi, le ministère évoque la perte d'une «militante pour le mot libre, grande Le militante pour la déontologie du métier, connue pour son courage et sa résistance dans la lutte pour l'éthique du métier et les causes justes». La défunte, lit-on encore, a laissé son empreinte dans l'histoire du journalisme et ses traces, celle d'une journaliste combattante qui a réussi à relever les défis lors des périodes les plus difficiles».