C'est en grandes pompes que le Centre des recherches, d'études, de documentation et d'information sur la femme (Crédif) vient de célébrer son 20e anniversaire. En effet, la soirée du vendredi 27 août, au Palais Kheïreddine, en témoigne. Cadres et ami(e)s du Crédif ont fait le déplacement pour être témoins des efforts fournis en faveur de la femme. Le Crédif a joint son anniversaire à celui de la Fête nationale de la femme, célébrée le 13 août de chaque année, qui a coïncidé avec le début du mois de Ramadan. Cette cérémonie a eu lieu en présence de Mme Bébia Bouhnak Chihi, ministre des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées et a été consacrée à la création culturelle à travers la poésie, la littérature, les arts plastiques et la musique sur le thème «Tunisienne et fière de l'être». Le Palais Kheïreddine, dans la Médina de Tunis, a d'ailleurs été, lors de cette soirée, investi en entier. Pour commencer, la salle d'exposition du palais a accueilli une rétrospective des principales activités du Crédif de 1990, année de sa création, et jusqu'en 2010. Ce fut une opportunité de constater l'évolution du Centre au fil des années. Ses recherches, publications, projets et partenariats nationaux et internationaux y ont été présentés en détail, sur de grands posters, ainsi que des publications récentes éditées à l'occasion de son vingtième anniversaire, dont un numéro spécial du magazine Info-Crédif et des CD-Rom contenant des données complémentaires. Par ailleurs, on n'a pas oublié le volet culturel, avec l'exposition des oeuvres des différentes lauréates du Prix Zoubeïda B'chir, la première poétesse tunisienne, et une exposition d'arts plastiques à laquelle ont pris part un grand nombre des membres de l'Union des artistes plasticiens tunisiens. L'Union des écrivains tunisiens a été, lors de cette soirée, représentée par sa présidente, la poétesse Jamila Mejri, qui a lu une sélection de ses œuvres, en hommage à la Tunisie et à la femme. La dernière partie de la soirée a été consacrée au chant, avec une Hadhra qui a laissé place au récital de Dorsaf Hamdani, fait essentiellement de chants spirituels et soufis.