Des candidats incommodés par la chaleur et le jeûne La session principale du baccalauréat s'est achevée, hier, pour céder la place à un autre examen non moins important : celui de la «neuvième». Vers onze heures, les candidats ont commencé à quitter les centres d'examen, le visage pâle, l'air fatigué. Coïncidant avec le mois de ramadan, la session principale n'a pas été facile pour nombre d'entre eux qui ont choisi de jeûner. Devant l'établissement, des candidats de la section économie et gestion discutaient du sujet de l'épreuve des sciences économiques et de gestion, à la portée de l'élève moyen. Rencontré sur place, Firas Ayedi, candidat de la section sciences économiques, a affirmé, le sourire aux lèvres, que l'épreuve de l'économie était à la portée de l'élève moyen, ajoutant, par ailleurs, que le fait que ramadan coïncide cette année avec la session du bac ne l'a pas du tout perturbé. « Je révise tous les jours jusqu'à 4h du matin. J'ai passé les examens dans de bonnes conditions ». Se tenant à côté de lui, un autre élève, Azir Msahli, lui aussi candidat de la filière sciences économiques et de gestion, semblait, par contre, déçu. « Certes, a-t-il affirmé, l'épreuve était difficile. Le mois de Ramadan m'a perturbé moralement et physiquement. Je manque de sommeil et je n'ai pas pu me concentrer pendant les examens ». Le jeune bachelier Souhail Saoudi, section sciences informatiques, qui s'est exercé sur plusieurs épreuves anciennes et a réalisé de nombreuses séries d'exercices pour bien se préparer, estime que l'épreuve d'informatique était très dure car l'exercice sur la base de données comportait plusieurs pièges. Incommodés par la chaleur suffocante, quelques candidats, doutant qu'ils ont mal passé les examens, ont quitté les lieux pour rentrer chez eux et préparer les éventuelles matières qu'ils devront repasser à la session de contrôle s'ils sont ajournés.