Le Comar d'or en langue française a été décerné à Siqal, l'antre de l'ogresse de Mouha Harmel, et en langue arabe à Jbel Jloud de Taoufik Aloui Hier au Théâtre municipal de Tunis, une grande soirée consacrée à la littérature tunisienne. Le pix Comar d'Or a été décerné lors d'une cérémonie festive pleine d'émotion et à la hauteur d'une Tunisie librement lettrée. C'est une tradition désormais ce Comar d'or qui a marqué la vie littéraire et éditoriale en Tunisie ! Le Comar d'Or, ce prix qui récompense chaque année les meilleures œuvres littéraires en langue française et en langue arabe, est si « installé » dans le monde des livres et de la culture en général qu'il a développé un lectorat particulier qui lit chaque année les livres primés de son pays. Oui parce que, à tout prendre, cette tradition des prix littéraires avec des encouragements numéraires pour les lauréats a créé chez les tunisiens une sorte d'identification par rapport à la production littéraire nationale qui les raconte dans les moindres détails sans tabou. Intéressant également dans la mesure où l'on a compris enfin que l'art a besoin d'être encouragé et financièrement de surcroît. Très peu nombreuses les entreprises économiques qui se sont engagées à soutenir les arts et surtout la littérature. Comar Assurance déroge à la règle. L'hommage est toujours rendu bien sûr à l'initiateur du Comar d'Or, il y a 27 années. Nous avons cité M. Rachid Ben Jemii. Le palmarès de cette édition se présente comme suit : Romans en langue française : Comar D'or : Siqal, l'antre de l'ogresse de Mouha Harmel ( Déméter) Prix spécial du jury : Le sacre des imbéciles de Fadhila Laouani (Lumière Méditerranée) Prix découverte : Je jalouse la bise du sud sur ton visage de Meryem Sellami ( Ceres Romans) Romans en langue arabe : Comar d'or : Jbel Jloud de Taoufik Aloui ( Med Ali Hammi) Prix spécial du Jury El youmjemaa wa ghod wa khmiss de Sofiène Rjeb (Arkadia) Prix découverte Zaman Al hadhayen de Rafika Bhouri