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Crédit saoudien à la Tunisie : Seraient-ce les prémices d'une diplomatie économique entreprenante ?
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 07 - 2023

Une spécificité, première du genre, a caractérisé la conclusion de cet accord de crédit. C'est au moment où le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, se trouvait à Riyad que l'annonce de la signature de l'accord de prêt a été actée au Palais de La Kasbah entre le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jedâane, et son homologue tunisienne, Sihem Boughdiri.
La Tunisie se retrouve engluée dans une situation économique, sociale et financière des plus difficiles. Face à cette crise aiguë, les autorités officielles se battent sur tous les fronts pour faire redémarrer la roue et assurer une relance de la dynamique socioéconomique.
Sommes-nous sur la bonne voie ? En effet, il semblerait que la Tunisie ait opté pour stimuler la diplomatie économique, par le biais de son ministère des Affaires étrangères et par, espérons-le, les représentations et missions consulaires auprès des pays frères et amis.
Les premiers résultats de cette approche n'ont pas tardé à se faire jour. Il s'agit, bien entendu de l'octroi par le Royaume d'Arabie saoudite à la Tunisie de 500 millions de dollars répartis en «prêt concessionnel de 400 millions de dollars, soit l'équivalent d'un peu plus de 1.200 millions de dinars, et un don de l'ordre de 100 millions de dollars (un peu plus de 120 MD).
Une véritable bouffée d'oxygène à un moment où les discussions avec le FMI semblent faire du surplace.
Une spécificité, première du genre, a caractérisé la conclusion de cet accord de crédit. C'est au moment où le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, se trouvait à Riyad que l'annonce de la signature de l'accord du prêt a été actée au Palais de La Kasbah entre le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jedâane, et son homologue tunisien Sihem Boughdiri.
Par la même occasion, le ministre saoudien a insisté sur le «rôle pivot du Royaume dans le soutien aux pays arabes et musulmans sur le plan du développement et de l'économie», selon une dépêche de l'Agence de presse saoudienne (SPA).
De son côté, le ministre des Affaires étrangères s'est dit pleinement satisfait des convergences de vue entre la Tunisie et l'Arabie saoudite, en général, et la Chambre de Jeddah en particulier, une des plus anciennes chambres de commerce opérant dans le domaine des affaires en Arabie saoudite.
En présence des membres du conseil de la Chambre, le ministre des Affaires étrangères a mis l'accent sur la nécessité d'organiser des activités économiques et commerciales conjointes dans divers domaines.
Les experts sont mitigés
Pour leur part, les membres du Conseil de la Chambre de Jeddah et les hauts responsables des secteurs ont exprimé leur disposition à renforcer le partenariat et la coopération avec les acteurs économiques et commerciaux en Tunisie.
Ils ont formulé le souhait de parvenir à hisser cette coopération aux plus hauts niveaux, à explorer de nouveaux horizons et opportunités de coopération économique et commerciale dans divers domaines, notamment dans les secteurs du tourisme, de l'éducation, de l'environnement, de l'industrie, de l'énergie et de la logistique.
A l'occasion de sa visite au Royaume d'Arabie saoudite, Nabil Ammar a eu, également, un entretien, le 19 juillet, avec Mohammed Suleymanz Al-Jasser, président du Groupe de la Banque islamique de développement au siège de la banque à Jeddah.
A rappeler que le ministre tunisien a effectué une tournée dans trois pays du Golfe, en l'occurrence le Koweït, l'Etat des Emirats arabes unis et le Royaume d'Arabie saoudite.
En attendant une éventuelle révélation d'autres accords avec les pays du Golfe, on ne peut qu'être optimiste après cet accord scellé entre la Tunisie et les pays du Golfe qui peuvent nous lancer la bouée de sauvetage, pour peu que notre diplomatie soit dynamique.
Les réactions des experts sont, pour leur part, nuancées et parfois très critiques. Après un avis favorable émis par l'ancien ministre des Affaires étrangères, Ahmed Ounaïes, l'économiste universitaire, Moez Joudi, estime «qu'il aurait fallu obtenir des crédits qui servent à financer des projets créateurs de richesses».
Il ajoute que «ce crédit nous sauve, certes, du défaut de certains remboursements, mais il faut penser à dépenser moins et réduire les déficits, tout en optant pour la relance avec des investissements dans des secteurs à forte valeur ajoutée comme la technologie, les énergies renouvelables, l'industrie pharmaceutique tout en améliorant le climat des affaires...».
Et de conclure que le crédit est «salvateur, mais il faut, d'ores et déjà, réfléchir à la mise en place d'autres formes pour la création de richesses et ne pas se contenter de rester dans le cercle vicieux des seuls prêts...». A suivre


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