Le défenseur espérantiste réclame un million de dinars pour rempiler ou, alors, il verra ailleurs Tout laisse croire que Hamdi Meddeb ne sortira plus aussi facilement son carnet de chèques que par le passé et que ses emplettes, cet été, seront plus raisonnées. Certes, le président de l'Espérance a proposé à Ragued, Yaâkoubi et Mhirsi de rempiler, mais il ne leur a pas sorti un chèque en blanc. Ils étaient sur le point de signer, il y a une semaine, mais aucun des trois joueurs n'a accepté l'offre qu'on lui a proposée. Si les réticences de Mhirsi et Ragued sont négociables, les exigences financières de Mohamed Ali Yaâkoubi le conduiront tout droit vers la porte de sortie. Yaâkoubi a réclamé un million de dinars pour renouveler son contrat. Ce sera sans suite. Yaâkoubi a placé ainsi la barre très haut pour un joueur qui n'a disputé que la phase retour du championnat. De plus, il a beaucoup perdu de sa verve et il lui faudra encore du temps de jeu avant qu'il ne retrouve ses sensations. Aussi, il n'a jamais réussi à percer et à afficher un rendement régulier depuis qu'il a débarqué à l'Espérance. De là à exiger un million de dinars avec un parcours pareil, c'est un peu tiré par les cheveux. Mouelhi se retire Le président de l'EST s'est réuni, avant-hier, avec Khaled Mouelhi qui lui a fait part de son envie de changer d'air. Au terme de l'entretien, les deux hommes se sont accordés pour une séparation à l'amiable. Interrogé sur les raisons de son départ, Khaled Mouelhi nous a livré une réponse diplomatique : «J'ai décidé de mettre fin à mon expérience à l'Espérance. J'ai convenu d'une séparation à l'amiable avec le président du club. Je tiens à remercier Hamdi Meddeb et par la même le public «sang et or» qui m'ont soutenu comme joueur, puis comme entraîneur. C'était un honneur de faire partie de la grande famille espérantiste. J'ai décidé de partir car je veux passer à un palier supérieur et devenir head coach. J'ai une offre de l'Espérance Sportive de Zarzis, mais aussi une touche avec un autre club tunisien. Je ne suis pas pressé pour entamer une carrière de premier entraîneur. Je veux prendre mon temps pour faire le bon choix. Parallèlement, je veux me former en prenant part à des stages et en obtenant de nouveaux diplômes. J'espère un jour revenir à l'Espérance de Tunis par la grande porte.», nous a –t-il déclaré. Ce que ne dit pas Khaled Mouelhi, ni Skander Kasri du reste, c'est que les rapports de Souayah avec ses assistants n'ont pas toujours été au beau fixe.