Des joueurs sont partis. D'autres sont sur le point de le faire. Il faut arrêter la valse L'entame de saison de l'OSB durant l'été 2015, grâce à laquelle il a réalisé une fin de parcours tranquille sans avoir à se soucier le moins du monde d'un maintien assuré très tôt en Ligue 1 malgré les problèmes et les déboires du dernier virage du championnat, a été réussie. Cette entame exceptionnelle revient à l'esprit des Olympiens au moment où ils s'apprêtent à mettre les grands axes de la préparation de la saison 2016/2017. Et quand on pense à ce démarrage aussi tonitruant que surprenant, on se rappelle à Sidi Bouzid avec un brin de nostalgie de celui qui a été son principal artisan, l'entraîneur Lassaâd Maâmar, et on ne cache pas l'envie, voire la volonté, de le rappeler cet été et de le convaincre de reprendre les rênes de l'équipe et de rebâtir un nouveau groupe aussi solide et aussi performant que celui qu'il a mis sur pied en partant pratiquement de rien et en un temps record. Un groupe qui a réalisé 4 victoires contre une défaite lors des 5 premiers matches. Rebâtir un nouveau groupe car l'effectif actuel, qui a fait les beaux jours de l'OSB pendant la saison écoulée, est en train de s'effriter, sous le regard frustré et impuissant du comité directeur qui n'a plus les moyens et l'autorité nécessaires pour retenir un bon nombre de joueurs partants ou convaincre ceux qui sont venus sous forme de prêt des quatre grands clubs, l'ESS, l'EST, le CSS et le CA, de rempiler pour d'autres saisons. En outre, l'ASG a déjà mis le paquet et la main sur le joueur étranger de l'OSB, le plus en vue, Boubacar Camara, et l'un des meilleurs milieux de terrain de la saison passée, fort efficace dans le travail défensif et la récupération mais aussi offensif à souhait et assez percutant sur le couloir droit. Le «Carrelage» est même sur le point de récupérer l'arrière droit des Olympiens, Boubacar N'dior, qui joue aussi arrière central, qui a évolué dans ses rangs lors de la saison 2014/2015. De leur côté, Khalil Sassi, Hamdi Msallemi, Youssef Khémiri, Aymen Sfaxi, Khaldoun Mansour et même Rafik Kamergi ont fait savoir eux aussi qu'ils désirent changer d'air. L'EST, club d'origine de Malek Miladi, et le CSS suivent de très près ce joueur qui pourrait être soit «sang et or» soit sfaxien avant la clôture du mercato d'été. Si tous ces joueurs qui ont fait leurs preuves quittent le navire olympien, honnêtement, il sera difficile, pour ne pas dire impossible, de refaire un autre amalgame aussi réussi, composé de joueurs qui viennent d'un peu partout, surtout que l'OSB n'a pas un vivier de joueurs locaux, formés au club, sur lequel il peut compter et est donc condamné comme des équipes comme l'ESM, EGSG et l'USBG de recruter toute une équipe, du gardien de but jusqu'au dernier attaquant de pointe. L'entraîneur Hassène Gabsi, qui continue son travail, mine de rien, malgré les rumeurs qui circulent concernant les contacts avec Lassaâd Maâmar, a préparé quelques noms pour assurer la difficile relève et colmater les énormes brèches dans l'effectif. Mais les Amir Sabbahi, Oussama Aloui, Ali Salah, Sami Hammami et Chérif Chorfan, des joueurs de Ligue 2, n'ont ni le potentiel technique, ni le profil, ni l'expérience et la notoriété pour faire oublier un contingent de joueurs qui sont parvenus à faire braquer sur eux tous les regards en faisant de la première saison de l'OSB parmi l'élite une saison d'exception.