Ksila, Belhadj, Remili et Maouia appellent au maintien du gouvernement Essid Boujemâa Remili, membre de l'instance politique du mouvement Nida Tounès, a appelé, hier, à la suspension de l'initiative du président de la République relative à la formation d'un gouvernement d'union nationale dans sa version actuelle. Cette version comporte plusieurs anomalies de par son approche et des parties participantes à l'initiative, a-t-il indiqué dans une déclaration à la TAP. Il a estimé nécessaire de traiter l'initiative de Béji Caid Essebsi en se basant sur des mécanismes constitutionnels et l'évaluation du rendement des membres du gouvernement «pour éviter une crise de gouvernance». La situation politique actuelle est étroitement liée au parti Nida Tounès qui a remporté les législatives, a-t-il dit. Il a pointé du doigt les dirigeants du mouvement qui, selon lui, avaient interprété cette inititiative par l'exclusion du chef du gouvernement Habib Essid. A noter que Boujemâa Remili, Ridha Belhadj, Khemaies Ksila et Faouzi Maouia avaient appelé, dans un communiqué, au maintien du gouvernement Essid tout en étant ouvert aux compétences. Ils ont considéré que la crise observée dans le gouvernement a été provoquée par l'échec de Nida Tounè dans la mise en place «d'instances dirigeantes démocratiques au delà de toutes considérations partisanes, de monopolisation ou d'exclusion du pouvoir». «Les dirigeants de Nida Tounès doivent imposer le retrait de Hafedh Caid Essebsi (fils du président) de la dirigeance», ont-ils exigé.