Des drapeaux de couleur verte, orange ou rouge informeront les baigneurs sur les plages autorisées et celles interdites à la baignade Plus le vent souffle fort et plus le risque de noyade devient imminent. Après le drame survenu le 17 juillet avec 11 noyades, enregistrées en un jour, la direction générale de la Protection civile a lancé un avis mettant en garde les estivants quant aux baignades estimées comme étant risquées. Cet avis porte sur tout le littoral et, en particulier, les plages, les mers et les oueds susceptibles de présenter un danger pour les baigneurs en raison des courants forts, lesquels déclenchent et les vagues géantes et les tourbillons marins. Cet avis, censé avertir les estivants et les appeler à faire preuve de plus de vigilance, a fini par semer la panique auprès des estivants. «Après avoir appris par l'Institut national de météorologie que des vents violents allaient souffler sur le littoral, nous avons, par souci de prévention, tenu à informer le public sur les indices leur permettant d'éviter les plages à risque. Cela dit, les informations, qui ont été véhiculées sur les noyades enregistrées récemment, ont fini par affoler le public. Or, il est nécessaire de distinguer entre noyades et cas de décès résultant des noyades. Ces derniers étant rares», précise un responsable à la direction générale de la Protection civile qui préfère garder l'anonymat. La Protection civile procède, en effet, à la classification journalière des plages ; une classification qui permet aux estivants de prendre connaissance du degré de risque présent. Pour les plages surveillées par la Protection civile et autorisée aux baignades, un drapeau vert est arboré pour rassurer les estivants. Le drapeau de couleur orange sous-entend que la plage est surveillée, mais qu'il faudrait faire preuve de vigilance. Quant au drapeau rouge, il indique que la plage est surveillée, mais que la baignade y est interdite. «Le plus important dans ces indices, c'est que les plages sont surveillées par des agents de la Protection civile et des maîtres nageurs qui, chaque matin, se rendent sur place pour évaluer la situation et mettre le drapeau qui convient le plus à l'état de la plage en question», précise le responsable. Et d'ajouter que bon nombre de noyades sont survenues dans des plages non contrôlées et autres surveillées, mais durant la nuit et, par conséquent, en l'absence des maîtres nageurs. S'agissant des plages présentant le plus grand risque de noyades, la Protection civile en cite en particulier celles rocheuses, celles polluées et autres, non gardées. Pour ce qui est des plages rocheuses, la Protection civile procède, en collaboration avec le ministère de l'Environnement et les municipalités, à la prise des mesures de sécurité nécessaires. Quant aux plages polluées, elles ne sont point recommandées pour la baignade. Aussi, les estivants sont vivement appelés à ne pas fréquenter les plages non surveillées par la Protection civile et de se soumettre aux directives des agents et des maîtres nageurs pour éviter le risque de noyade. Une attention accrue aux enfants est plus que souhaitée. Légende: La Protection civile procède à la classification journalière des plages