La collecte, le transport et le traitement des déchets médicaux des établissements sanitaires publics assurés dans les Districts de Tunis, Sousse, Monastir, Mahdia, Sfax et Médenine. Un don de 3 MD du Fonds pour l'environnement mondial pour améliorer les opérations de collecte et de stockage des déchets dans les établissements sanitaires publics Avec la multiplication des hôpitaux, des cliniques et des centres de soins et de santé, les quantités des déchets médicaux ont connu une augmentation impressionnante. Pansements infectés, seringues, flacons et autres produits et matières sont jetés dans de grandes poubelles placées à côté de ces établissements. La santé des citoyens étant une priorité, l'Etat ne lésine pas sur les moyens pour acheter tous les produits médicaux dont les malades ont besoin. Et le nombre des sujets qui nécessitent traitement ne cesse d'évoluer d'une année à l'autre, vu la croissance démographique et l'amélioration du niveau de vie de la population. Les déchets médicaux ne doivent en aucun cas être mélangés aux déchets organiques. Ces derniers peuvent être transformés, une fois traités, en fertilisants pour terres agricoles ou espaces verts. Mais les déchets médicaux doivent être manipulés avec prudence et stockés dans des espaces appropriés. Tri sélectif à la source Des efforts ont été déployés par les services du ministère de la Santé publique, en collaboration avec les parties concernées, pour fournir les moyens nécessaires destinés à assurer une meilleure gestion des déchets provenant des activités médicales. Ces moyens sont mis à la disposition des établissements sanitaires publics. Il s'agit d'assurer le bon fonctionnement d'un système de gestion rationnelle des déchets médicaux. D'ailleurs, le décret n°2745 en date du 28 juillet 2008 relatif à la définition des conditions et des méthodes de gestion des déchets médicaux a été promulgué. Des entreprises, sélectionnées par appel d'offres, sont chargées de la collecte, du transport et du traitement des déchets médicaux des établissements sanitaires publics se trouvant dans le District de Tunis et les gouvernorats de Sousse, Monastir, Mahdia, Sfax et Médenine. Un guide technique a été même édité pour expliquer comment faire le tri sélectif à la source dans le cadre d'une gestion optimale de ces déchets. À noter que les entreprises disposant d'une autorisation du ministère de l'Environnement et du Développement durable pour exercer la collecte, le transport et le traitement des déchets médicaux sont au nombre de 15, même si le rendement de ces unités n'est pas efficace à cause de plusieurs problèmes d'ordre financier, notamment. Pour améliorer le système de gestion des déchets médicaux, un projet a été mis en place en coordination avec les différents intervenants et avec un financement de la Banque mondiale. Ce projet comporte des études qui ont concerné le diagnostic de la méthode appliquée pour la gestion des déchets médicaux, l'institution d'une stratégie nationale pour la gestion rationnelle de ces déchets au sein et à l'extérieur des établissements sanitaires. Les financements nécessaires ont été mobilisés en vue d'exécuter ce projet, qui a bénéficié d'un don de 3 MD de la part du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) dans les meilleures conditions. Ces ressources financières sont exploitées pour améliorer les opérations de collecte et de stockage des déchets dans les établissements sanitaires publics.