Une première œuvre en compétition à « La semaine de la critique » de la Mostra. La 73e édition de la prestigieuse Mostra de Venise (31 août- 10 septembre) accueillera la première mondiale du film tunisien « Akher wahed fina » ou « The last of us ». La bonne nouvelle vient d'être annoncée par le réalisateur du film, Alaeddine Slim et ses producteurs, les sociétés Exit Productions, Inside Productions et Madbox Studios. Le film sera en compétition dans la section « La semaine de la critique » du festival italien, aux côtés de six autres œuvres venues de France, d'Iran, de Colombie, du Canada, Malaisie-Philippines et Italie-Suisse. « Porté par un seul personnage principal, joué par le plasticien Jawher Soudani et épaulé par l'immense acteur Fathi Akkari, «Akher wahed fina » (The last of us) est l'histoire d'une tentative de traversée maritime illégale de N, jeune Subsaharien, qui échoue en pleine mer. Cette traversée s'avérera un nouveau chemin pour un territoire inconnu pour le personnage principal N. Ce dernier serait amené à faire des rencontres singulières tout au long de son parcours et à rencontrer une image altérée de lui-même », explique son auteur. Alaeddine Slim a tourné ce premier long métrage de fiction début 2015. L'aventure partagée par des sociétés de production et des techniciens dont c'est également la première expérience du genre est considérée par le réalisateur comme « un nouveau modèle de fabrication de films en Tunisie et une expérience humaine intense ». Avant de voir le jour, le projet du film a été primé au FIDLab 2016 à Marseille, et a bénéficié d'aides à la postproduction de fonds comme Hubert Bals Fund, Doha Film Institut, Afac, Sanad. Quant à son réalisateur, cinéaste et vidéaste, il est l'auteur de courts métrages comme « L'automne » (2007), « Une nuit parmi d'autres » (2008), « Le stade » (2010) et « Journal d'un homme important » (2010). Il a coréalisé le documentaire « Babylon », Grand Prix du FID Marseille en 2012. A propos de son premier long métrage de fiction « Akher wahed fina », Alaeddine Slim le décrit comme « un film de son époque, avec une approche originale des thématiques de l'immigration clandestine et des territoires partagés ».