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Barrer la route aux intrus venimeux
Piqûres de scorpions et morsures de serpents
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 07 - 2016

Mieux vaut prévenir que guérir ! Et mieux vaut recourir aux établissements de santé les plus proches que de procéder à des pratiques ancestrales inappropriées.
Les scorpions et les serpents sont des animaux venimeux, qui présentent un danger éminent à l'homme. Ils constituent, malencontreusement, des intrus redoutables qui accaparent l'environnement des Tunisiens habitant les régions les plus chaudes, notamment celles du Centre et du Sud. Vivre entouré de scorpions et de serpents attise la panique et l'angoisse. Toutefois, des précautions simples sont susceptibles d'éviter le pire et de réduire sensiblement le risque de morsures et de piqûres fatales. Le ministère de la Santé publique se penche, en effet, sur l'élaboration d'un plan national d'information, de sensibilisation et de prévention des risques de piqûres de scorpions et des serpents. Une campagne d'actualité surtout en ce temps caniculaire.
Bien connaître son ennemi
Les scorpions sont des insectes venimeux à des degrés près. Il existe, en effet, quelque 1.500 espèces à travers le monde. Dans notre pays, ces insectes effroyables marquent leur présence dans les régions du Centre et celles du Sud en raison d'un climat favorable à leur nature. En été, ils se réfugient tout au long de la journée dans les gîtes végétaux, rocheux ainsi que sous les gravats pour sortir, une fois le soleil couché, à la recherche de la nourriture.
La piqûre de scorpions consiste en l'injection, dans le corps humain, de certaines enzymes vénéneuses qui provoquent, ipso facto, un dysfonctionnement dans le métabolisme et attaque les organes les plus vitaux, notamment le cœur, les poumons et les reins. Plus le corps humain est faible, plus le risque est grand. Petits, les enfants ont moins de chance d'y résister. De même pour les personnes âgées dont l'immunité s'avère en recrudescence. La piqûre du scorpion engendre l'apparition de plusieurs signes qui en disent long sur la gravité et la quantité du venin injecté, ainsi que sur la capacité du corps à y résister. Le blessé souffre subitement de diarrhée, et est sujet à des vomissements. Il se trouve en proie à une poussée de fièvre et des sueurs. Certains présentent des signes d'hypertension ou d'hypotension artérielle.
Un environnement propre à souhait
Se prémunir contre les piqûres de scorpions ainsi que les morsures de serpents dépend d'une série de mesures de précaution ayant attrait à la propreté de l'environnement et du foyer. Le ministère de la Santé publique recommande aux habitants des régions à risque de se débarrasser des déchets domestiques et autres solides, ainsi que des déchets végétaux, lesquels constituent les gîtes des scorpions et des reptiles venimeux. Ils doivent aussi veiller sur le lissage des murs afin de les rendre le plus glissants possible, ce qui empêcherait les scorpions de grimper et d'accéder au foyer. Il est nécessaire, en outre, d'entourer le foyer d'un trottoir en parterre glissant, ce qui constituerait un réel obstacle aux insectes venimeux. Les habitants du Sud et du Centre sont appelés à boucher toutes les issues, même les plus petites, afin de minimiser le risque d'introduction des insectes dans les maisons. Et pour maximiser la sécurité du foyer, il serait intelligent d'élever des poules et autres volailles, lesquelles représentent de redoutables prédateurs pour les scorpions.
Redoubler de vigilance au quotidien
Les habitants des zones à risque doivent, par ailleurs, redoubler de vigilance au quotidien.
Aussi, il leur est recommandé de mettre des chaussures fermées afin de réduire le risque de piqûres aux pieds. Ils doivent en outre s'assurer que les scorpions et les reptiles venimeux ne se cachent dans les vêtements, les chaussures ou les draps. Le ministère de la Santé publique appelle les concernés à être plus attentifs que jamais lors du nettoyage du foyer et de ses alentours. De même pour les agriculteurs qui se trouvent journellement confrontés au risque d'être en contact direct avec ces insectes et ces animaux dangereux.
Encore faut-il souligner que, dans le cas d'une piqûre de scorpion ou de morsure de serpent, il convient de conduire le malade vers les structures sanitaires les plus proches. Les accompagnateurs du blessé seront priés de tuer l'insecte ou, à défaut, de le repérer afin de pouvoir le décrire aux médecins.
Une description détaillée de l'insecte serait fort utile pour les médecins qui sauraient ainsi évaluer le degré de gravité du venin en question. Il est strictement déconseillé de procéder à des pratiques ancestrales, telles que le fait d'inciser la paie, de placer un garrot ou sucer le venin, etc.
S'agissant du traitement, il est disponible dans tous les établissements de la Santé publique. L'objectif étant de traiter les signes symptomatiques.


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