Pour l'année 2016, les prévisions du ministère tablent sur un recul de la production du pétrole brut de 10% par rapport à l'année 2015, soit 2,14 millions de tonnes contre 2,37 millions de tonnes. On prévoit que le gaz naturel commercialisé baisserait de 8% par rapport à l'année précédente, soit 2,37 millions de tonnes contre 2,57 millions de tonnes en 2015. Selon le ministère de l'Energie et des Mines, la production pétrolière a baissé de 8,6% durant la période de janvier 2016 au 20 juillet 2016, par rapport à la même période en 2015, soit 9,48 millions de barils avec une moyenne quotidienne de 46,9 mille barils. De même pour la production du gaz naturel (gaz partiellement humide) qui a également régressé de 13% pendant la même période, passant de 1.379 m3 durant la période de janvier 2015 au 20 juillet 2015 à 1.202,5 m3 à la même période en 2016, avec une production quotidienne d'environ 5,9 millions de mètres cubes. La même source indique que cette baisse est due essentiellement à l'arrêt de la production à cause de problèmes techniques et des perturbations sociales ainsi que le recul fatal de la production dans certains puits. En ce qui concerne le gaz liquéfié, la production a augmenté de 2,3% à la même période, soit 155,6 mille mètres cubes contre 152 mille mètres cubes en 2015. Baisse Pour l'année 2016, les prévisions du ministère tablent sur un recul de la production du pétrole brut de 10% par rapport à l'année 2015, soit 2,14 millions de tonnes contre 2,37 millions de tonnes. On prévoit que le gaz naturel commercialisé baisserait de 8% par rapport à l'année précédente, soit 2,37 millions de tonnes contre 2,57 millions de tonnes en 2015. Le ministère de l'Energie et des Mines précise aussi que le nombre d'autorisations entrées en vigueur est de l'ordre de 29 jusqu'au 20 juillet 2016, et le nombre total des concessions est de 53 dont 38 sont en cours de production. D'ailleurs, on prévoit le forage de cinq puits pour l'exploration en 2016. En ce qui concerne les ressources nationales provenant de l'énergie primaire (production et taxe sur le gaz algérien), elles ont baissé de 1,4% à fin juin 2016, soit 2,6 millions de tonnes équivalent pétrole. Une régression due à la baisse de la production du pétrole et du gaz. En outre, la demande globale sur l'énergie primaire a baissé de 4% à fin juin 2016, soit 4,5 millions de tonnes équivalent pétrole, à cause de la baisse de la demande sur les produits pétroliers de 11% par rapport à la même période en 2015. Le déficit énergétique s'est, ainsi, amélioré de 7%, enregistrant 1,85 million de tonnes équivalent pétrole au premier semestre 2016 contre 1,98 million de tonnes équivalent pétrole au spremier semestre 2016. Concernant le taux d'indépendance énergétique, il s'est amélioré légèrement de 59% à la même période contre 57% à fin juin 2015. Electricité D'un autre côté, la même source indique que le production de l'électricité a atteint 8.660 gigawatts par heure durant le premier semestre 2016, soit une hausse de 2% par rapport à la même période en 2015. On précise que la production s'est basée majoritairement sur le gaz naturel, soit un taux de 97% contre 13% en 2015. Il est à noter que la capacité totale des stations de génération de l'électricité en Tunisie est de 5.224 mégawatts à fin 2015. En ce qui concerne les énergies renouvelables, cette capacité est de 302 mégawatts, soit une part de 6%, y ajoutant 25 mégawatts de l'énergie solaire photovoltaïque dans le secteur de l'habitat. Précisons que la nouvelle station de Bouchemma est entrée en production au mois de juin 2016 avec une capacité de 128 mégawatts pour chacune des deux unités installées. Pour le gaz naturel, la demande a augmenté de 4% à fin juin 2016, soit 2.533 mille tonnes contre 2.454 mille tonnes à fin juin 2015. Pour la production de l'électricité, cette demande a enregistré une hausse de 9%, avec une part de 70%. En contrepartie, la consommation du gaz dans les autres secteurs a baissé de 6% par rapport à la même période en 2015.