Malgré une conjoncture peu favorable, notre économie fait de la résistance. Les derniers chiffres livrés par le ministère de l'Economie sont quelque part rassurants. En effet, la couverture des importations a enregistré au 31 juillet un taux de 70,7 %. Cela s'expliquerait par le repli des importations de 0,7 %. Les déclarations alarmistes de pseudo-experts visent, surtout, à perturber davantage l'évolution de notre commerce extérieur et le priver de ses capacités à surmonter les difficultés. Certes, la voie n'est pas pavée de fleurs. Mais à tout le moins les efforts entrepris commencent-ils à donner des résultats tangibles. Le gouvernement est conscient des réalités ainsi que de la conjoncture interne et internationale. Toujours est-il que certains indices peuvent nous inciter à croire encore plus en nos capacités. Aujourd'hui, les faiblesses viennent beaucoup plus de notre capacité à prendre les choses en main que d'un environnement international très instable. Le comportement de notre économie est, généralement, correct à condition qu'on le soutienne et qu'on ne lui mette pas des bâtons dans les roues. Libéré, relativement, des contraintes que l'on sait, le secteur des phosphates a réussi à améliorer ses exportations. L'amélioration à été notable avec plus de 86% (exportations). À cela s'ajoute une conjoncture mondiale assez clémente au niveau des prix de certains produits, comme le pétrole. Ce dernier continue d'enregistrer des cours en dessous des 50 dollars. Les céréales, elles aussi, marquent une accalmie après l'envolée connue depuis plusieurs années. Toutefois, nos exportations ne sont pas en reste avec des améliorations dans des secteurs, comme les industries mécaniques ou ceux du cuir et chaussures. Sur le plan organisationnel, des réunions se sont tenues récemment pour assurer le suivi des mesures adoptées par un conseil ministériel et visant à promouvoir davantage le commerce extérieur. L'objectif essentiel étant de «rationaliser l'importation et d'impulser l'export». Sur le terrain, cette orientation a permis de réduire les importations de près de 283 millions de dinars. D'ailleurs, il faut rappeler qu'à ce titre, l'importation de certains produits de consommation est désormais soumise aux contrôles préalable et technique depuis le mois d'avril dernier.