La FTF devra choisir entre les deux arbitres et sortir le bon numéro La finale de la Coupe est l'apothéose de la saison. De grâce alors, ne nous gâchez pas la fête! D'autant que pour l'exercice 2015-2016, Dame Coupe nous réserve un plateau de choix. Cela fait une décennie que les supporters clubistes et espérantistes n'ont pas assisté à une finale entre le Club Africain et l'Espérance Sportive de Tunis. Le dernier rendez-vous entre les "frères ennemis" de la capitale remonte à 2006. Cette fois, ce sera le 7e derby en finale de la Coupe de Tunisie. La responsabilité de l'arbitre et de la commission nationale d'arbitrage est énorme. Une finale de Coupe ne doit ressembler aucunement à un match ordinaire. Pour cette raison, le choix de l'arbitre doit être judicieux. On sait, par exemple, que les deux équipes détiennent une liste noire avec des noms d'arbitres qu'elles ne veulent pas voir diriger la finale. Les contentieux de certains hommes en noir ne sont pas près d'être oubliés. Dans le camp clubiste, on ne veut pas entendre parler de Haythem Kossaï, Haythem Guirat, Nasrallah Jaouadi, Mourad Ben Hamza et Sadok Selmi. Tous ces arbitres ont gaffé et ont porté préjudice au club de Bab Jedid. La FTF devant ses responsabilités Nous avons encore en tête les scènes désolantes du dernier exercice. Les fans du sport roi ont vécu un calvaire, tout comme les équipes de la ligue 1. Nous voulons oublier ce cauchemar à condition que la Fédération de football prenne le taureau par les cornes et fasse le meilleur choix. De source bien informée, deux noms tiennent aujourd'hui la corde pour diriger la finale de la Coupe de Tunisie. Ce sont Mohamed Saïd Kordi et Slim Belkhaouas. La commission nationale d'arbitrage devra trancher pour l'un ou l'autre selon des critères précis. Croisons les doigts. Le message que nous voulons passer est que l'arbitre choisi ne devra pas rater sa prestation. Il devra être juste et impartial. Les yeux seront braqués sur lui. Le stade de Radès sera à l'occasion plein comme un œuf avec la présence des supporters clubistes et «Sang et Or». Sans compter la présence éventuelle du président de la République. Que la fête soit totale et que le fair-play soit au rendez-vous !