Il n'y a plus de doute que la déchéance de l'équipe de Bab Jédid est bien annoncée et que sa descente aux enfers est désormais inévitable. Et la responsabilité est partagée. Un jour sans, démotivation totale, méforme, pression psychologique...autant d'arguments qui ont marqué les propos des experts lors de leur analyse de la finale de la coupe de Tunisie. Reste que la réalité est tout autre. En effet, quel que soit le motif, on ne pourrait jamais justifier la prestation du club africain lors de cette finale. C'est que, autant qu'on se souvienne, on n'a jamais été témoin d'un jeu d'un niveau aussi bas. Même lors des moments les plus difficiles de l'histoire du club. Tout au long de la rencontre, l'équipe, sans exception, était totalement inexistante et entièrement effacée. Plus grave encore, on a été réellement et profondément touché par ce manque d'amour-propre, de dignité et de respect au club et à surtout à son histoire. Aucune fierté. Aucune identité. Plus qu'abattue, l'équipe a été démissionnaire. Et ce n'est certainement que le début d'une fin bien triste. Car, il n'y a plus de doute que la déchéance de l'équipe de Bab Jédid est bien annoncée et que sa descente aux enfers est désormais inévitable. Et la responsabilité est partagée. D'abord les joueurs qui prouvent d'un match à l'autre leurs limites à tous les niveaux. C'est le cas de Bilel Ifa qui, depuis quelques saisons déjà, est totalement indigne de porter les couleurs clubistes, tout comme Miniaoui, qui manque aux critères les plus élémentaires d'un joueur moyen et ordinaire. Pour certains, il est même une insulte pour une équipe ayant un passé glorieux telle que le CA. C'est le cas aussi de Haddadi. Frivole, incertain, limité techniquement et déficitaire tactiquement, ce joueur a toujours constitué un avantage et un atout supplémentaire pour les équipes adverses. Mais le plus grand mensonge footballistique qu'ait connu le Club africain est certainement Ahmed Khalil que tout le monde envoie comme l'un des espoirs de l'équipe et même du football national. A l'exception d'une certaine endurance physique, ce joueur est sans conteste le maillon faible de l'équipe. Sans aucune culture aussi bien technique que tactique, sans intelligence et sans aucun caractère, ce joueur se retrouve toujours égaré et sans repère, pour fausser et pénaliser ainsi et d'une manière significative jeu et joueurs. Volet légion étrangère, alors là, c'est la désillusion totale. Chnihi, qui devrait porter théoriquement les espoirs clubistes, s'est avéré totalement inutile. Egoïste, frivole, incapable de doser son jeu et de bien se positionner, ce joueur constitue à chaque fois un handicap pour l'équipe. Et dire que le CA a laissé partir Djabo, Salifou, Diarra... Pour ce qui est de Besson, il n'y a aucun commentaire à faire. C'est à Kaïs Yaâcoubi de s'exprimer et d'expliquer son entêtement à recruter ce pseudo-joueur. En plus de cette question d'effectif, l'encadrement technique assume totalement la responsabilité de cette débâcle. Yaâcoubi est encore loin d'être le profil idéal pour gérer l'équipe. Il manque encore des ficelles nécessaires et indispensables à cette activité. Il lui reste beaucoup à apprendre pour un métier aussi exigeant. La finale de la coupe atteste d'un tel constat. L'entraîneur clubiste s'est montré totalement incertain, indécis et incapable de réagir ou encore d'intervenir au cours du match pour remotiver son équipe et apporter les correctifs nécessaires. Un manque d'expérience qui s'est avéré finalement pénalisant. Autre problème du club africain, son président. Et à ce niveau-là, on peut dire que Slim Riahi a fini par massacrer l'équipe clubiste aussi bien sur la forme que sur le fond. Ce monsieur s'est fixé un projet, mais il n'a pas voulu se donner les moyens de sa réalisation.