Des études révélent que la Tunisie dispose de plusieurs ressources qui sont en mesure d'être exploitées dans le tourisme écologique. La stratégie de promotion de ce secteur propose le renforcement des aspects réglementaires et législatifs pour faciliter le lancement de projets par les privés. Visiter des sites peut être enrichissant notamment pour les élèves et les étudiants qui cherchent à joindre l'utile à l'agréable. La Tunisie dispose de plusieurs sites écologiques qui sont en mesure d'apporter la réponse à toutes les questions écologiques que posent les jeunes. Rien ne vaut, en effet, une visite, de préférence guidée, pour s'informer des secrets de la nature et des bienfaits de l'environnement qui doit être protégé contre toute forme de pollution. Des études relatives aux circuits touristiques écologiques viennent d'être élaborées par les services du ministère de l'Environnement et du Développement durable. Ces études révélent que la Tunisie dispose de plusieurs ressources qui sont en mesure d'être exploitées dans le tourisme écologique. Ainsi, le circuit “ la route de l'eau de Zaghouan à Carthage ” est impressionnant. Une station ainsi qu'un musée écologique et un centre d'animation touristique ont été aménagés au Temple de l'eau là où le jardin historique a fait l'objet d'une restauration. Consolider l'infrastructure dans cinq gouvernorats Le circuit de "La mémoire de la terre, du désert et des oasis" comporte, quant à lui, plusieurs stations existantes ou à réaliser prochainement pour consolider l'infrastructure dans les gouvernorats de Gabès, Gafsa, Tozeur, Kébili et Tataouine. Le circuit sera enrichi par le produit touristique en exploitant au mieux les oasis, les vestiges , les sites archéologiques, les musées et les réserves naturelles. Un autre circuit qui devrait intéresser de nombreux visiteurs tunisiens ou étrangers. Les touristes peuvent constater la diversité biologique dans les forêts tunisiennes ainsi que les richesses végétales et animales. Le but est de préserver ces sites naturels et de rationaliser leur exploitation. Déjà, cinq stations de repos ont été aménagées au niveau de la route reliant Babouche et Hammam-Bourguiba. A quelques kilomètres se trouve le circuit de l'Olivier. Il a été proposé d'aménager des circuits secondaires couvrant les oliveraies dans le nord, le centre et le sud du pays. Ces circuits seront dotés de plusieurs stations pour attirer les visiteurs et leur faire découvrir la relation séculaire entre l'homme et l'olivier. Au niveau du littoral, on trouve le circuit des îles tunisiennes qui vise à valoriser les écosystèmes qui se trouvent dans certaines régions côtières. Le circuit intéresse six îles : Kerkennah, Djerba, El Kenaïes, Qoria, Zembra et Zembretta. Enfin, le circuit des villes andalous a pour objectif de valoriser les vestiges andalous à la faveur de stations à installer en parallèle avec Oued Medjerda et au profit des villes de Testour, Slouguia, Mejez El Bab, Tebourba et Jedaïda. Espaces de repos Le circuit écologique “Mesk Ellil” à Sousse est déjà fonctionnel. Plusieurs espaces de repos et d'espaces verts ont été déjà aménagés sur 11km au niveau de la route de la zone touristique d'El Kantaoui à Hergla. Le centre d'accueil au parc national de Boukornine a été également aménagé. Les parcs nationaux de Jebel Serj et Chaâmbi ont fait l'objet de travaux nécessaires pour les préserver et accueillir les visiteurs. Rappelons qu'une étude stratégique de promotion du tourisme écologique en Tunisie a été élaborée. Il s'est avéré que notre pays dispose de nombreuses ressources et sites naturels panoramiques à exploiter dans les différentes régions. Des activités écologiques peuvent également être mis à profit dans ce secteur surtout que la demande ne cesse d'évoluer aussi bien au niveau national qu'international. La stratégie de promotion du tourisme écologique propose le renforcement des aspects réglementaires et législatifs pour faciliter le lancement de projets par les privés. Il s'agit aussi de développer les mécanismes de financement au profit des promoteurs en vue d'investir dans ce secteur prometteur. Les missions et prérogatives des parties concernées devraient être clarifiées, selon l'étude en question, en tenant compte de la spécialité de chaque partie. Pour exécuter ces opérations, des programmes pratiques sont prévus dont la révision des aspects institutionnels et réglementaires, la promotion du tourisme écologique ; l'élaboration d'un guide pour les projets à lancer, la rationalisation de l'exploitation des parcs nationaux par les privés conformément à des cahiers des charges. Il s'agit, de même, de mettre à la disposition des promoteurs les mécanismes de financement appropriés et d'impliquer les régions et le secteur privé dans ce secteur sans négliger les aspects sensibilisation et formation.