Rien ne va plus à l'ESZ, le club est sous pression Encore une défaite, la deuxième consécutive, après celle concédée contre l'ESS, à Sousse. Cinq buts encaissés et aucun marqué. La situation n'est pas reluisante. Ahmed Labiadh se fait certainement des soucis. Il est temps d'arrêter l'hémorragie et de mettre le compteur en marche. Des changements urgents s'avèrent indispensables, à plusieurs niveaux. Contre le CSS, la prestation de l'ESZ n'était pas à la hauteur. En effet, les défaillances persistent dans les trois compartiments. L'incorporation de Malek Bhar et Chebli, d'emblée, n'a pas fermé toutes les issues et le score aurait pu être encore plus lourd, malgré le courage du jeune gardien Jaballah qui a pris la place de Krir, blessé en fin de semaine. Panique et placement incorrect des défenseurs axiaux étaient à l'origine des deux buts encaissés. Les insuffisances et les maladresses en cours de jeu étaient aussi manifestes chez les joueurs du milieu, au moment de la récupération, la relance, le jeu en groupe, les appels... Favoritisme... Le changement de Oueriemmi et Gomis par Attia et Mejri n'a pas donné plus de mordant à ce compartiment. L'on se demande enfin pourquoi Labiadh a titularisé Messaâdi d'entrée alors qu'il a sauté plusieurs séances d'entraînement au cours de la semaine. Il était sincèrement de trop, à Sfax et il ne méritait même pas une place sur le banc. Les actions offensives des Espérantistes du Sud se comptaient sur les doigts d'une seule main et Jéridi a passé un après-midi calme, alors que le jeu s'est cantonné dans la zone zarzissienne pendant les 90 minutes. L'ESZ ferme la marche, à présent, dans la poule A, avec zéro point. La situation se complique. Les supporters ne sont pas satisfaits. La grogne prend de l'ampleur envers les choix de l'entraîneur et du comité directeur. Des mesures urgentes sont à prendre. Face à l'OSB, dimanche prochain, l'équipe évoluerait probablement sous pression, ce qui n'est pas en sa faveur.