Le gardien clubiste agit à l'instinct. Il en a fait sa maxime Les statistiques plaident en sa faveur. Il assure, sécurise et apporte son concours quand le CA a un réel besoin de ses services. Farouk Ben Mustapha est de retour. Nous l'avons noté dès l'intronisation de Kaïs Yaâkoubi. Relégué la saison passée sur le banc et même hors liste parfois, l'ex-portier international retrouve depuis la finale de la Coupe de Tunisie tout ce qui a fait sa réputation de valeur sûre dans les cages. Un penalty arrêté récemment, quelques parades décisives qui ont permis au CA de garder la main, Ben Mustapha remet l'équipe en selle quand elle a besoin de ses éclairs, et ce, en dépit du fait qu'il cultive encore son paradoxe et le mystère qui l'entoure. Le portier solitaire, comme le surnomment certains, doit toutefois encore travailler son jeu balle au pied, là où il a encore du pain sur la planche. Cependant, s'il a de toute évidence reçu la formation particulière que réclame le poste de dernier rempart du côté du CAB, il lui manque parfois cette assurance supplémentaire qui lui permettrait d'atteindre un autre palier. Qu'à cela ne tienne, actuellement, il brille grâce à ses réflexes, agissant à l'instinct. Ben Mustapha en a même fait sa maxime. Samuel ou le parcours du combattant L'affaire n'a pas manqué de soulever un tollé parmi les supporters. La fugue du Camerounais Samuel Oum Gouet a fait couler beaucoup d'encre. Telle une traînée de poudre, l'annonce de son départ précipité en raison d'un désaccord quant au traitement de son cas (selon la version du joueur) est en soi révélatrice du manque de pragmatisme dans la gestion du capital humain clubiste. Récemment, même le manager du joueur en a rajouté une couche en donnant une version «hitchcockienne» de l'affaire. En attendant une issue et un dénouement heureux de cet épineux dossier, le joueur a affirmé par voie de presse qu'il désire toujours porter la casaque du CA. Attendons voir.