Ça devient une habitude à Bizerte. C'est désormais devenu une habitude au CAB. Une intersaison houleuse et un début de nouvel exercice qui vacille. Sinon comment expliquer le départ de Sofiène Hidoussi du club nordiste? Un départ précipité qui en dit long sur l'ambiance qui règne dans l'environnement proche cabiste. L'ancien comité directeur avait fait appel au duo Zouaoui-Oumaya pour entamer la préparation et puis, d'un coup, on change d'avis pour on ne sait quelle raison pour confirmer Sofiène Hidoussi dans son poste d'entraîneur. A ce moment-là, tous les regards étaient fixés sur les assemblées évaluative et élective, attendant avec impatience le dénouement et donc le départ de l'ancien président. Les données ont alors totalement changé et la nouvelle équipe dirigeante a décidé, après le fiasco du match contre l'US Tataouine sur le terrain et en dehors du terrain avant le retour à Bizerte, de mettre fin à sa collaboration avec Hidoussi. C'est aussi simple que ça, pense-t-on à Bizerte dans les milieux sportifs avertis. Et Hidoussi lui-même reconnaît dans un média connu que les correspondants sportifs dans la capitale du Nord sont pour quelque chose dans cette ambiance tendue. «Je pars, dit-il en substance, et c'est sans retour». Le Français Pascal Janin, ex-entraîneur de la JSK, et Mahmoud Ouertani sont cités pour assurer la relève... officiellement. Le premier en tant qu'entraîneur et le second comme directeur sportif. Finalement, l'incompatibilité d'humeur entre les deux parties n'est pas à négliger dans cette décision!