Le cas de Mohamed Aziz Syala est frustrant! Le malheur de Mohamed Aziz Syala, entraîneur du CSHL écoles, se poursuit encore. L'injustice qui lui a été infligée par le président du CSHLif, Fadhel Ben Hamza, se poursuit. Et le fait de revendiquer son droit de connaître les motifs de sa mise à l'écart est toujours d'actualité. Le président du CSHL n'a pas changé sa version simpliste et à la limite de l'arrogance pour expliquer le renvoi de M.A. Syala. Il a des instructions du ministère de l'Intérieur qu'il a appliquées. Or, l'entraîneur lui-même et tous ceux qui ont saisi les départements concernés auprès du ministère et au niveau de la région de Ben Arous infirment cette version. Syala n'est impliqué dans aucune affaire. Côté juridique, ce motif est invalide même si le président du CSHLif s'attache à sa première version. Selon l'entraîneur, c'est son «look» (il est barbu) qui n'aurait pas plu au président du CSHLif et il n'a trouvé mieux que ce motif pour l'évincer. En quoi être barbu (une liberté personnelle) ou pas sert de critère d'évaluation du travail d'un entraîneur de jeunes. Syala, de l'avis des parents et des techniciens, est quelqu'un qui progresse et qui a fait un bon travail. De plus, il est correct et discipliné, choses qu'on demande des entraîneurs des jeunes. Maintenant, les jeunes du CSHL sont «encadrés» par des ex-joueurs qui se permettent de tout dire à des enfants de 10 et de 12 ans. Un président de club se permet de nos jours d'accuser un entraîneur selon son look et trouve cela comme motif pour le renvoyer et bien sûr ramener quelqu'un qu'il connaît sans chercher s'il a le profil ou non. Encore une misère dans nos clubs et dans les sections jeunes qui souffrent tant.