La «Stayda» négocie le derby avec l'ambition de confirmer son nouveau statut. Dridi a un problème d'abondance à régler Rentrés mercredi de Hammam-Bourguiba après la décision d'avancer le derby au samedi au lieu de dimanche, Lassaâd Dridi et ses hommes ont effectué jeudi leur avant-dernière séance d'entraînement, toujours à huis clos. «Il faut un peu de sérénité et le moins de pression possible des fans sur les joueurs pour plonger et mettre ces derniers dans le bain pour ce match, explique le coach de la «Stayda». Nous voulons aussi cacher notre jeu, nos atouts et notre stratégie jusqu'à la toute dernière minute et jusqu'au coup d'envoi. Surtout que nous n'avons pas un problème d'effectif, mais plutôt l'embarras du choix entre plus d'un joueur, plus d'une solution et plus d'une formule». Ce n'est que vendredi matin que l'entraîneur des «Vert et Blanc» s'est résigné à autoriser le public à assister à l'ultime séance de préparation. «C'était plus pour rameuter la troupe, faire comprendre et sentir aux joueurs qu'il y aura des supporters derrière eux pour leur apporter soutien et courage. Et que, cela va de soi, après une excellente préparation, la balle est maintenant dans leur camp». Avec quatre points en trois matches, le SG n'a pas droit de continuer à gâcher des points s'il veut figurer à la fin de la première phase du championnat parmi les trois premiers qui iront au play-off. Surtout pas de faux pas, de surcroît dans un derby gabésien devant l'ASG. Sur le papier, les «Vert et Blanc» partent favoris face aux «Rouge et Noir». Avec un effectif plus riche, plus aguerri et plus expérimenté, la victoire ne peut pas leur échapper, même si, en football, il faut reconnaître qu'on n'est jamais sûr de rien et que ce n'est qu'au terme des 90 minutes de jeu et du dernier coup de sifflet de l'arbitre qu'on connaîtra le résultat du match. L'embarras du choix en pointe N'empêche que Lassaâd Dridi, qui est d'habitude réservé et prudent, est cette fois confiant et rassuré et n'essaie pas de le nier. Défensivement, il n'a aucun souci à se faire avec une arrière-garde assez compacte et blindée, composée du quatuor Aliou Cissé à droite, Houssem Haj Mabrouk sur le flanc gauche, Akram Ben Sassi et Ali Hammami dans l'axe, derrière laquelle le gardien de but Slim Rebaï veille au grain. Au milieu, même sentiment d'assurance avec le trio Hamza Hadda, Aymen Kthiri et Aymen Trabelsi, et dans leur ombre, le tout puissant Camerounais Fabrice Onana, prêt à être appelé à la rescousse. En attaque, les choix ne manquent guère et c'est même l'embarras du choix. En effet, ils sont six à postuler pour quatre places de titulaires : Ahmed Hosni, Youssef Fouzaï, Dramé Michailou, Hichem Essifi, Chedly Ghrab et Alaeddine Gmach qui s'est réveillé récemment de sa torpeur et a inscrit plusieurs buts en amical. Deux parmi ces six postulants devront être sacrifiés et faire banquette, en attendant d'être incorporés en cours de jeu. Si le critère expérience prime aux yeux du coach Lassaâd Dridi, comme il a toujours primé d'ailleurs, on verra à coup sûr parmi le onze de départ Youssef Fouzaï comme régisseur, Ahmed Hosni comme joueur de couloir alternant son positionnement sur les deux côtés, et Dramé Michailou, un cran derrière Hichem Essifi en pointe.