«Rapprocher les différents publics pour apaiser les tensions», soutient le trésorier du CAB. «La Révolution du 14 janvier 2011 a pratiquement six ans maintenant. Les saisons 2011, 2012 et 2013 ont été vraiment difficiles pour notre sport d'une manière générale, et plus particulièrement pour le football. On a joué, pendant un bon bout de temps, devant des gradins presque déserts. Aujourd'hui, je dis : cela suffit pour la simple raison que la vie quotidienne est redevenue normale. Par le retour du public en masse dans nos stades, on passe un message à tout le monde : notre pays est en sécurité. Tout a changé, on doit rapprocher les publics pour apaiser davantage les tensions, si tensions il y a. On a vu, par exemple, l'accueil chaleureux qui a été réservé aux supporters cabistes à Tataouine. Il n'y a donc plus de raison de frustrer le public. Des accrochages, il y en aura toujours, mais les différents services d'ordre feront leur travail. Le moment est venu, à mon sens, pour augmenter le nombre des spectateurs désireux de reprendre le chemin des stades. Dans le même temps, des campagnes de sensibilisation contre la violence doivent être menées en permanence. Les comités de supporters doivent jouent leur rôle d'encadrement».