• La Tunisie, leader en Afrique et dans le Maghreb • 32e position mondiale en termes de compétitivité sur les 139 pays concernés par ce rapport • La Tunisie gagne ainsi huit places et réalise la meilleure performance par rapport aux 40 premiers pays Le rapport sur la compétitivité mondiale 2010-2011 publié, hier, par le Forum économique mondial (WEF) de Davos, est venu confirmer les grands progrès enregistrés par la Tunisie qui se situe dans le peloton de tête des économies mondiales les plus compétitives, tout en consolidant sa première position en Afrique et au Maghreb. Plus important, par comparaison avec le rapport précédent, la Tunisie est parvenue à accomplir un bond appréciable en gagnant 8 places dans le classement établi par le Forum économique mondial. Tout en consolidant sa position de leader en Afrique et dans le Maghreb, la Tunisie occupe la 32e position mondiale en termes de compétitivité sur les 139 pays concernés par ce rapport, réalisant la meilleure performance par rapport aux quarante premiers pays et devançant de nombreux pays membres de l'Union européenne (Espagne 42e, le Portugal 46e, l'Italie 48e, la Pologne, la Tchéquie, Malte, Chypre ), d'Asie et d'Amérique latine. En Afrique, le premier pays classé après la Tunisie occupe la 54e position (Afrique du Sud) et dans le monde arabe, notre pays vient en quatrième place après le Qatar, l'Arabie Saoudite, et les Emirats Arabes Unis. Ce classement plus qu'honorable de la Tunisie, en termes de compétitivité, intervient dans un environnement économique mondial empreint de difficultés et d'incertitudes, fournissant un témoignage clair sur la réactivité de l'économie nationale, la pertinence des réformes mises en œuvre et de sa propension à l'innovation, sur la qualité des institutions et sur sa bonne gouvernance. Le rapport sur la compétitivité mondiale se fonde sur le classement établi par l'Indice de compétitivité mondiale (Global competitiveness Index «GCI» ). Le GCI couvre 12 indicateurs et brosse une image détaillée de la compétitivité de pays se trouvant à des stades de développement différents. Ces catégories sont les institutions, l'infrastructure, l'environnement macroéconomique, la santé et l'éducation de base, l'enseignement supérieure et la formation, l'efficacité du marché des biens, l'efficacité du marché du travail, le développement du marché financier, le développement technologique, la taille du marché, la sophistication des activités commerciales et l'innovation. Sur ce plan et au regard des indicateurs adoptés, la Tunisie occupe des positions avancées en termes de santé et d'éducation de base, la 5e du point de vue utilisation des deniers publiques, la 8e place pour ce qui est de la politique de prix dans le secteur agricole, la 7e position en se référant à la disponibilité de chercheurs et d'ingénieurs. L'indice est, en effet, établi sur la base d'une combinaison de données statistiques et des résultats de sondages, notamment l'enquête annuelle auprès des chefs d'entreprises, conduite par le «World Economic Forum», en collaboration avec son réseau d'instituts partenaires (instituts de recherche et organisations économiques de renom), situés dans les pays étudiés. Cette année, plus de 13.500 chefs d'entreprise ont ainsi été sondés dans 139 pays. Il est à rappeler que la Suisse est en tête du classement établi par le rapport sur la compétitivité mondiale 2010-2011. Les Etats-Unis perdent deux places et reculent à la quatrième position, dépassés par la Suède (2) et Singapour (3). Les pays nordiques continuent d'être bien placés dans le classement.