«Les points forts et faibles de la Tunisie sont connus», a renchéri l'ex-stratège de la sélection algérienne. L'ex-gloire de la sélection algérienne et du FC Porto a donné son avis après le tirage au sort de la CAN 2017 qui a placé les Fennecs avec la Tunisie, le Sénégal et le Zimbabwe. Rabah Madjer a souligné l'importance de se méfier de tous les adversaires. Pour lui, la Tunisie est une rivale classique dont les points forts et faibles sont connus : «C'est une excellente équipe et nous pouvons jouer libérés pour les bouger. Le Sénégal compte plusieurs joueurs pétris de qualités. Je me méfie beaucoup du Zimbabwe qui nous a toujours posé des problèmes et il faut les battre en match d'ouverture pour préparer le terrain au passage du premier tour. De tous les adversaires, je crois que le Sénégal reste le plus dangereux». Mohamed Amine Ben Amor : «Nous ne craignons personne» Le joueur de l'Etoile Sportive du Sahel, Ben Amor, a quant à lui donné son avis suite au tirage au sort de la CAN 2017 qui a placé la Tunisie dans le même groupe que l'Algérie, le Sénégal et le Zimbabwe. Le jeune international a affirmé que tout le groupe respecte les adversaires, mais en même temps, il n'en craint aucun. Pour Ben Amor, le groupe de la Tunisie est soudé et de qualité : « Nous avons plusieurs arguments à faire valoir. Maintenant, nous espérons passer le tour en compagnie de l'Algérie. Le Sénégal possède de grands joueurs habitués à ce type de compétition, mais je pense que le Zimbabwe reste abordable. Nos objectifs ? Nous disputerons la compétition avec l'envie d'aller jusqu'au bout», a-t-il confié à une radio locale. Hervé Renard : «Je me méfie de la Côte d'Ivoire» Vainqueur de l'édition 2015 avec la Côte d'Ivoire, Hervé Renard vivra une CAN 2017 particulière, puisque le tirage au sort effectué à Libreville a placé le Maroc, qu'il dirige désormais, dans le même groupe que les Eléphants avec la RD Congo et le Togo. Et le technicien français se serait bien passé des retrouvailles avec la «Selefanto» qu'il va déjà affronter dans les éliminatoires du Mondial 2018. «C'est un grand honneur pour moi d'affronter le Togo et Claude Le Roy. J'aurais préféré éviter la Côte d'Ivoire mais c'est la loi du sport et il faut remballer tous ses sentiments. Ce ne sera pas facile», a souligné le double vainqueur de la compétition au micro de RFI, assurant aussi «se méfier» de la RDC. Sofiane Feghouli : «On hérite d'un groupe relevé» Le Fennec n'a rien raté du tirage au sort de la CAN 2017. Le joueur de West Ham a réagi par la suite: «On hérite d'un groupe relevé. On jouera nos matches à fond pour en sortir et aller le plus loin possible», a indiqué Feghouli . Gervinho: «Je m'y attendais» ! Habitué aux gros matches à la CAN, le milieu de terrain offensif de la Côte d'Ivoire, Yao Kouassi Gervais alias Gervinho, n'est pas surpris du tirage au sort de la CAN 2017 qui a placé les Eléphants dans le groupe C avec la RD Congo, le Maroc et le Togo: « Nous nous attendions à un tirage difficile car toutes les grandes nations sont présentes. Une belle CAN 2017 en perspective», a affirmé le joueur du Hebei China. Avec la Côte d'Ivoire, Gervinho est champion en titre après le succès devant le Ghana en Guinée équatoriale en 2015. Pour les débuts dans la compétition, la Côte d'Ivoire sera face au Togo, équipe qu'elle a affrontée au même stade de la compétition en 2013 avec une victoire 2-1 sur les Eperviers. Mehdi Benatia :«Nous pouvons le faire» Tombé dans le groupe C aux côtés de la Côte d'Ivoire, de la RD Congo et du Togo, le Maroc va devoir mettre les bouchées doubles pour voir le second tour. Le défenseur Mehdi Benatia est optimiste et le fait savoir. A l'image de plusieurs de ses pairs, le joueur de la Juventus a réagi à l'issue du tirage au sort. «Nous pouvons le faire», peut-on lire. Absents à la CAN 2015 après avoir refusé d'abriter le tournoi pour cause de la maladie d'Ebola, les Lions de l'Atlas sont de retour avec un sélectionneur déjà sacré à deux reprises: Hervé Renard. Et pour préparer la CAN 2017, le Maroc affrontera en novembre pour les éliminatoires du Mondial 2018 la Côte d'Ivoire. Un avant-goût.