Les nouveaux arrivés n'ont pas encore répondu à l'attente Comme les autres clubs de L1, la JSK s'est orientée vers les recrutements pour pallier le départ de certains de ses protégés. Ces transferts ont été assurés par les dirigeants aghlabides avant même l'entame du travail de l'entraîneur. Cependant, la Chabiba n'a pas tiré profit de ces transferts. Rappelons quelques «cas» du genre, recrutés, puis lâchés dans la nature sans avoir pris le soin de protéger les intérêts de l'institution aghlabide. La saison écoulée, plusieurs éléments ont été recrutés au cours du mercato estival. Hormis Laâyouni et Korbi, les autres recrues n'ont pas fondu dans le moule et furent libérés comme Slama, Hamadi et Slim Zakkar. Cette saison, les Ben Romdhane, Challouf, Ghannem, Bellagha, Sassi, Badgi et Bacha ont débarqué à Kairouan. Il est vrai qu'après deux journées il est difficile d'évaluer leur rendement mais disons que certains éléments ont brillé par leur irrégularité. Les supporters aghlabides ont émis des doutes quant à l'intérêt de ces arrivées. Ils estiment que certaines recrues ont perdu beaucoup de leurs qualités et qu'elles n'ont plus de place avec les Aghlabides. Pour sa part, le nouvel entraîneur Soufiène Hidoussi a exprimé son intention de réévaluer ces recrues et donner son avis, soit les garder, soit les libérer. Il doit prendre son temps avant de donner son avis. Il a annoncé son intention de lancer des jeunes du cru, ce qui permettra de réduire les dépenses. Un gâchis financier Le club dépense chaque saison des sommes importantes pour ces recrues. Cependant, le rendement ne répond pas aux attentes. Certains estiment que ces recrutements sont une affaire de complaisance des dirigeants avec des managers pour faire venir des joueurs inconnus, en méforme ou sans club. Il n'y a plus de concurrence avec les enfants de l'équipe. Le club est obligé de payer les indemnités en cas de désaccord. Ceci n'exclut pas la réussite des dirigeants aghlabides qui ont ravitaillé la caisse du club après le départ de Laâouichi, Laâyouni et Sylla. Le recrutement des joueurs à Kairouan est une affaire de moyens et de choix. Toutefois, les jeunes du cru doivent être encouragés pour renforcer les seniors et réduire les dépenses.