La décision sera prise en fin de semaine La défaite des Clubistes face au Stade Gabésien semble avoir été digérée rapidement. Aujourd'hui, il est inutile de revenir sur les péripéties d'une défaite inattendue, d'autant qu'un rendez-vous encore plus important pointe à l'horizon pour l'équipe de Bab Jedid, le derby contre l'Espérance Sportive de Tunis. Kaïs Yaâcoubi a su protéger son groupe. Ses déclarations après le match de dimanche dernier le prouvent. C'est vrai que le volume de jeu de l'équipe a été appréciable, sauf que l'efficacité a été le maillon faible. Voilà la clé de la réussite lors du derby. Ça ne pardonnera pas en cas de nouvel échec. Le plus gros du travail cette semaine devrait donc toucher le volet mental, sachant que le derby est un match à part. Prendre le taureau par les cornes Dimanche, Yaâcoubi devra aligner une équipe de guerriers, pas comme celle qui s'est contentée de faire de la figuration face aux «Sang et Or» lors de la dernière finale de la Coupe de Tunisie. Cette fois, le coach doit prendre le taureau par les cornes et faire le bon casting. Le premier point à rectifier se situe au niveau de la récupération, précisément dans la seconde balle où le jeune Ouedhrefi paraît encore léger. Yaâcoubi doit donc trouver une meilleure association entre Ghandri et ses compères de la récupération. L'entraîneur clubiste doit, en outre, trouver la meilleure formule en attaque. Sabeur Khalifa est intouchable, cela va de soi. Mais qui pourrait le compléter? Jaziri ne sait pas saisir encore sa chance. Jacques Bessan se fait attendre et n'a été jusque-là l'auteur que d'un unique but en championnat. A part ces deux joueurs, le coach ne dispose pas d'un véritable avant de métier comme Khénissi chez les «Sang et Or», dangereux par ses déplacements, ses appels de balle et son jeu dans le dos des défenseurs adverses. Yaâcoubi pourrait penser à Meniaoui, même si ce dernier n'est pas l'avant-centre requis et préfère évoluer sur le couloir. Il reste donc deux équations à résoudre. La première concerne Abdelkader Oueslati. Sa blessure est survenue au mauvais moment. Son absence a été fortement remarquée dimanche dernier contre le Stade Gabésien. Le joueur a, certes, repris les entraînements, mais sous surveillance médicale. On ne sait pas encore s'il sera apte ou pas à jouer. La décision devrait être prise au dernier moment. La seconde équation concerne le jeune Srarfi. Kaïs Yaâcoubi devrait lui donner plus de temps de jeu pour le mettre en confiance. La composition de la ligne d'attaque dépendra donc de ces deux joueurs et de la façon de voir les choses du staff technique. Le Club Africain qui a gaspillé une occasion de prendre le large au classement, après les deux nuls de l'Espérance, n'a plus droit à l'erreur.