Mounir Rached, d'un côté, et Nestor Clausen, de l'autre, vivent à peu près la même situation. Chacun vient de prendre sa nouvelle équipe en main. Ensuite l'un et l'autre ont disputé, mercredi dernier, une rencontre de coupe qui a duré 120 minutes. Fraîchement intronisés, les deux techniciens étaient obligés d'aligner une formation totalement métamorphosée. Au CSS, il manquait Tijani Belaïd, Mossaâb Sassi, Oussama Amdouni, Houssam Ben Ali, Mahmoud Ben Salah, Majdi Saïdani, N'doye. L'ESZ était amoindrie de Bouchniba, Khosé, Ben Ismaïl, Ben Belgacem, Krir, Oueriemmi. L'épuisement était manifeste chez les joueurs titularisés dans les deux camps puisqu'ils ont disputé leur troisième match en une semaine. Seuls les portiers... Seuls les deux gardiens Jéridi et Khmir ont passé un après-midi plus ou moins calme. Le lieu de la rencontre était également neutre pour les deux protagonistes et le tartan, dans un mauvais état, a constitué un handicap aussi bien pour les Zarzissiens que pour les Sfaxiens. La rencontre ESZ-CSS s'est soldée, comme on le sait,par un score de parité. Un résultat tout à fait logique, semble-t-il. Et, malgré les deux points perdus, le CSS reste toujours en tête du classement et joue donc pour le titre. L'ESZ a récolté quatre points en affrontant les deux premiers de la poule A. Elle a donc de fortes chances de se qualifier au play-off. Cela n'empêche que du travail reste à faire ici et là. Avec le temps et le renforcement des deux équipes par les éléments de base indisponibles, à présent, le CSS et l'ESZ sont en mesure d'effectuer un bon parcours.