De nouveaux partis politiques et des personnalités nationales indépendantes ont rejoint, jeudi soir, les concertations lancées par l'Union patriotique libre (UPL) et le mouvement «Projet de Tunisie» sur la constitution d'un front politique centriste. A l'issue d'une réunion tenue, à l'Ariana, plusieurs dirigeants de partis politiques ont déclaré à l'agence TAP que la création d'un front solide et élargi est plus que jamais nécessaire à même de rééquilibrer le paysage politique dans le pays. Ridha Belhaj, dirigeant au mouvement Nida Tounès, a assuré que son parti est pleinement engagé dans les concertations en vue de définir la plate-forme politique et organisationnelle d'un front centriste qui pourrait évoluer, dans une seconde étape, vers un front électoral. Pour le président de l'UPL, Slim Riahi, cette réunion vise à améliorer la coordination entre les différentes composantes de ce front et à élargir les concertations sur la voie de l'élaboration d'un plan d'action. Slim Riahi a déclaré vouloir bâtir dans les mois à venir un projet alternatif pour la Tunisie «en vue de rééquilibrer le paysage politique, qui est, largement, dominé par le mouvement Ennahdha et une partie de Nida Tounès», a-t-il dit. De son côté, le président du Parti socialiste (PS), Mohamed Kilani, a appelé les républicains et les forces de la gauche à resserrer leurs rangs et à se regrouper en vue de créer un programme démocratique et solidaire au service de l'intérêt général des Tunisiens.