Opération de toilettage pour la ville qui a subi un coup de lifting Béni Khiar. Voilà une petite ville du Cap Bon située à quelques bornes de Nabeul, sur la route conduisant vers le nord de la région, et qui a de plus en plus la cote ces dernières années. La raison? Son fameux marché hebdomadaire qui se prolonge du samedi jusqu'au dimanche matin et où l'on trouve un peu de tout (fruits, légumes, fripe, ustensiles...) et à des prix raisonnables... mais surtout en raison du pittoresque de son paysage. En été, sa population triple pour atteindre quelque vingt et un mille habitants. Avec le retour des enfants du bled, bien sûr, mais essentiellement en raison de la ruée des estivants, tunisiens et même étrangers. Ce qui fait que le loyer destiné aux estivants peut atteindre 600 dinars par mois pour le studio, deux millions et demi ou trois millions pour la location d'une villa... et grimper jusqu'à quatre millions... la semaine !... du côté de la zone «Jinène Béni Khiar» dont la renommée n'est plus à faire... C'est pourquoi cette ville œuvre sans discontinuer depuis quelque temps à donner le meilleur d'elle-même pour l'embellissement et l'amélioration de son infrastructure d'ensemble (ses artères principales et secondaires, sa corniche, sa plage...). La plage et la corniche : une meilleure direction L'on a commencé donc l'an passé par la réfection pratiquement de la double voie qui mène à la plage, sur une étendue d'environ un kilomètre, de par sa dotation d'un vrai tapis en enrobé et en bitume, de trottoirs en pavé autobloquant et d'un éclairage en terre-plein central... Une opération qui a coûté environ un million de dinars. Dans le même sens, l'on a précédé cette année à l'embellissement du rond-point giratoire qui a pris place à l'entrée de cette route par l'aménagement d'un espace vert au centre, de bancs publics, de bacs à fleurs et de poubelles, en poterie, ce qui donne une connotation patrimoniale à l'endroit. Et, dans le souci de la protection de l'environnement, l'on a procédé à l'installation par endroits tout le long de cette artère de grandes poubelles, dans les quatre couleurs spécifiques connues, façon de montrer que tout un chacun peut faire preuve de civilité. Par ailleurs, dans le souci du bien-être du promeneur et en vue de lui permettre de faire escale de temps à autre, l'on a installé, tout le long de cette route et de l'esplanade qui longe la plage, des bancs publics, façon de rendre la balade plus agréable et moins fatigante. Du reste, en ce qui concerne la belle corniche, elle est, désormais, dotée d'une digue de protection en enrochement pour sa protection contre l'avancée de la mer qui dévore chaque année quelques pouces de la plage. Cette opération a été effectuée en collaboration avec l'Apal qui alloue chaque année une enveloppe d'environ vingt mille dinars pour les besoins de la cause (entretien, protection, renforcement...). Une extension est prévue jusqu'au port. D'un autre côté, pour ce qui est du devenir de la route qui la longe sur une étendue d'environ cinq cents mètres linéaires et dont l'état laisse encore à désirer, l'on nous a certifié que son réaménagement est programmé pour un proche avenir et que son coût de réalisation serait de l'ordre de 270 mille dinars. Un nouveau look pour le marché hebdomadaire Un nouveau projet est en train de voir le jour. Une voie et deux principales artères d'accès sont en train d'être aménagées en dur, avec des trottoirs des deux côtés du côté du marché hebdomadaire. S'inscrivant dans le cadre des «projets participatifs», ceux proposés par les citoyens, cet espace d'environ mille mètres linéaires, où l'on ne savait par où passer, ni où se garer, surtout par temps pluvieux, est déjà devenu une chaussée en enrobé, avec un grand parking à la deuxième entrée du marché tout en étant dotée de l'éclairage requis. Il ne reste plus que le bitumage et le revêtement des trottoirs dont les travaux sont en cours de réalisation. Le coût global du projet s'élève à 500 mille dinars. De la réhabilitation à l'intérieur de la ville A l'intérieur de la ville, deux grands quartiers sont en cours de réhabilitation. Les travaux de réfection concernent la grande mosquée, avec un coût de 527 mille dinars, et prévoient le bitumage et le revêtement des trottoirs. Des travaux sont également prévus dans la cité Ennozha. Ils prévoient l'enrobement et le bitumage ainsi que le revêtement des trottoirs, le tout pour une enveloppe d'environ 930 mille dinars. A cela s'ajoute un deuxième revêtement de la route qui relie Nabeul à Korba, en traversant Béni Khiar sur une étendue d'environ mille mètres linéaires et dont le coût de réalisation est estimé à environ un million de dinars. Vers un meilleur profil de la culture D'autre part, sur le plan culturel, la ville œuvre à améliorer l'infrastructure existante. La ville vient d'acquérir un espace pour les fêtes qui couvre une superficie de 850m2 et qui peut accueillir entre 1.000 et 1.200 personnes mais qui souffre encore d'une certaine indigence sur le plan des équipements. Il est prévu, cette année, de lui fournir tout le nécessaire en la matière, avec une enveloppe d'environ 120 mille dinars, afin qu'il devienne opérationnel à part entière. Du reste, des travaux d'extension de cet espace sont prévus outre la création d'un théâtre de plein air dont le coût de réalisation est estimé à un million de dinars.