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Complots et jeux de pouvoir
Lancement d'«Orkidia», série télé historique Syro–tunisienne
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 05 - 2017

Ramadan a toujours rimé avec fictions télévisuelles et divers shows ! «Orkidia», une série télé syro-tunisienne interpellera sans doute les téléspectateurs, férus d'intrigues historiques...
Un titre accrocheur qui se réfère à une fleur «l'orchidée» ! Celle-ci est attribuée (ou pas !) à une princesse, qui a jadis vécu à une époque lointaine... A première vue, on se croirait, en effet, parti à la découverte d'un énième feuilleton de cape et d'épée, mais lors d'une conférence de presse organisée dans les Studio de tournage «Empire Studio» de Tarek Ben Ammar, on se retrouve face à une panoplie d'acteurs tunisiens et syriens triés sur le volet, et une équipe de professionnels qui s'est visiblement beaucoup investie pour parvenir à réaliser cette fresque fictive. Elaborer un travail de recherche approfondi, revisiter certains éléments de l'histoire, trouver des lieux de tournage adéquats, n'était pas chose facile... mais l'équipe semble avoir relevé le défi jusqu'au bout.
La concrétisation de ce drame historico-fictif, dirigé par Hatem Ali, a pris plus de deux ans de préparation. Produit par «Ebla International Production» en collaboration avec «Carthago Films», l'œuvre a fait appel à un nombre considérable d'acteurs principalement syriens mais également tunisiens dont la plupart étaient présents lors de la conférence. Des piliers du petit écran comme Jamal Slimane, Abed Fahd, Bassel Khayat, Aimé Sayah, Moutassam El Nahar, Kais Chikh Najib, Iyad Abou Chamat, Margo Haddad, etc. font partie du casting et étaient aussi présents à côté de Dalila Meftahi, Ali Bennour et l'actrice tunisienne montante Racha Ben Maaouia, qui s'essaie désormais dans des productions étrangères. Le staff est parti à la découverte de lieux de tournage en Tunisie mais aussi en Roumanie, durant 80 jours de tournage à la file. Un tournage qui n'a toujours pas encore pris fin.
La bande-annonce et le synopsis laissent principalement entendre qu'il s'agira sans doute d'un récit de guerres menées entre puissants royaumes, dont les dirigeants sont assoiffés de pouvoir, déterminés à régner mais surtout à survivre. La trame dramatique esquissera le portrait de divers rois associés à d'autres individus, issus de catégories sociales différentes, levant ainsi le voile, sur un parcours de vie tout aussi ficelé. «Orkidia» se base sur des faits historiques purement imaginaires, où le mythe et le drame historique se croisent sur un zeste de fantaisie. Une fresque où s'affronteront le bien et le mal et qui verrait «probablement» triompher «l'humain».
Des intrigues qui demeurent d'actualité, élaborées autour de différentes thématiques comme l'oppression des peuples, la dictature ou les régimes sanguinaires et la révolte grandissante... Ce travail télévisé titanesque a coûté 5 millions de dollars, selon son producteur syrien Hilal Larnaout et a vu le jour notamment grâce aux 35 ans d'expérience de Tunisiens et de Syriens professionnels qui ont vu défiler des projets cinématographiques de taille, notamment au sein de «l'Empire Studio», situé aux environs de Hammamet et qui a accueilli jusqu'à plus de 65 films étrangers. Les responsables espèrent, grâce à des projets de cette ampleur, réussir à remonter la pente : le secteur est à l'agonie, depuis la révolution et s'investir autant attirera sans doute d'autres productions, issues du monde entier. Le réalisateur Hatem Ali a, de son côté, dit : «Il était impossible de filmer actuellement en Syrie, d'où l'intérêt accordé à la Roumanie et à la Tunisie». Une bonne communication l'a aidé à rapprocher les acteurs, qui étaient, éloignés géographiquement et qui n'étaient politiquement pas sur la même longueur d'onde. Le ministère de l'Intérieur et celui de la Culture ont facilité l'accès en Tunisie au staff de tournage et aux acteurs.
L'actrice tunisienne Racha Ben Maaouia s'est exprimée sur sa toute première expérience effectuée dans le cadre d'une production étrangère qu'elle décrit comme «difficile» certes, mais forcément enrichissante. «Travailler à côté de Hatem Ali est vraiment difficile : c'est un réalisateur qui jouit d'une grande notoriété, qui est particulièrement exigeant. Le rythme est vraiment intense, par rapport à ce que j'ai pu voir en Tunisie. On a l'impression que c'est un travail continu, non-stop... Autre point à signaler, c'est bien entendu, la parfaite maîtrise de la langue arabe. Notre dialecte tunisien n'a rien à voir avec l'arabe, ce qui a nécessité de longues heures de répétition. Tel un défi, on l'a relevé. C'était intense !». Racha joue le rôle de Barâa, une jeune fille «belle et intelligente», qui détient un rôle clé dans le foisonnement des événements.
Les fictions historiques s'exportent à l'étranger plus facilement et sont toujours aussi prisées par les téléspectateurs issus du monde arabe. Ces derniers ne se réconcilient pas avec leur passé, se questionnent sans cesse jusqu'à nos jours. Interroger le passé pour mieux cerner le présent et anticiper le futur, tel est «peut-être» l'objectif d'«Orkidia», une fiction qu'on pourra découvrir à partir de 20h00, sur DUBAI TV et la chaîne koweïtienne. Pas de diffusion sur les chaînes tunisiennes prévue actuellement.


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