Des deux côtés, on s'est donné à fond. Mais le résultat final n'a pas changé En dépit du score blanc qui a sanctionné les débats qui ont opposé mercredi dernier le CSS à son hôte, l'USM, au stade Taïeb M'hiri, les deux entraîneurs des deux équipes n'ont pas manqué de faire part de leur satisfaction quant au degré de forme dont leurs protégés respectifs avaient fait montre tout au long du jeu... De part et d'autre, on s'est bien mouillé le maillot, tout en œuvrant à appliquer les préceptes tactiques qui étaient circonscrits pour chacun d'eux. Option offensive pour le CSS A cet égard, on précise que ceux appliqués par le CSS ont reposé sur un 4-3-3 élastique qui passait en phase défensive en 4-5-1, avec notamment le retour de Houssem Ben Ali (avant son remplacement au cours du dernier quart d'heure du jeu par Bouhajeb) et de Maher Hannachi aux côtés des relayeurs du jeu pour former des écrans défensifs successifs propres à assurer une couverture appropriée dans leur zone. Les visiteurs, pour leur part, ont opté plutôt dès l'entame des opérations pour la prudence, s'attelant surtout à appliquer un système de marquage pour atténuer l'impact des opérations offensives de leurs vis-à-vis, à travers un schéma tactique basé sur un 4-5-1. Et puis, pas moins de quatre joueurs parmi l'ensemble des visiteurs avaient, eu par le passé, à endosser le maillot «noir et blanc», ce qui les a aidés à assurer une couverture appropriée, tout en cherchant à faire des montées pour débloquer la pression. Il s'agit, faut-il le préciser, de Rafik Kabou, Mejdi Mosrati, Hamza Hadda et Hichem Essifi. Rôle prépondérant des deux gardiens En somme, si le CSS à perdu deux points dans un match que d'aucuns lui accordaient les faveurs de leurs pronostics, c'est en raison aussi du rôle déterminant du gardien adverse Makrem Bdiri, qui a arrêté avec un rare brio trois balles qui étaient sur le point de traverser sa ligne de but, sur des tirs bien ajustés par le jeune avant sfaxien, Firas Chaouat... L'autre gardien Mohamed Hédi Gaâloul lui aussi n'a pas démérité, en effaçant surtout un but certain, suite à un coup franc des 20 mètres que le défenseur axial des visiteurs Walid Hichri en l'occurrence, exécuta à la perfection (50e minute). L'arbitrage, un malaise récurrent ! Le seul point noir relevé au cours de ce duel de titans, c'est celui provenant de l'arbitre, Naïm Hosni, qui a été mercredi en deçà de la confiance placée en lui, accumulant les maladresses et les décisions ratées, ce qui nous amène à dire que de ce genre d'arbitrage, on n'en veut plus dans notre football appelé à se réhabiliter des contre coups qu'il avait contractés au cours de la saison écoulée et provenant notamment de ce secteur. Fiche technique Stade Taïeb M'hiri - Temps clément - Terrain en excellent état - Eclairage parfait - Public moyen - CSS-USM : (0-0) - Arbitrage de : Naïm Hosni, assisté de Belhassen Najjar et Tarak Jlassi - Formation des deux équipes - CSS : Gaâloul, Methlouthi, Dagdoug (Bouhajeb 83e), Meriah, Ben Salah, Amdouni (Sokary 61e), Aouadhi, Karoui, Hannachi, Ben Ali(Marzouki 74e) et Chaouat. - USM : Bdiri, Ben Mansour, Zdiri, Machmoum, Hichri, Hadda (Sabahi 64e), Gharbi, Anane, Kabou, Mosrati (Soussi 68e), Essifi (Saïdi 88e). Ils ont dit : - Karim Nafti (entraîneur adjoint au CSS) : «Insuffisances à corriger». Nous avons présenté un rendement global satisfaisant. Néanmoins, le résultat final a été en deçà de l'attente, en raison du manque de concentration face aux bois adverses. Sans cela, nous aurions pu assurer une victoire bien méritée. Et puis la dernière passe nécessite une meilleure attention... Ce que nous devrions corriger au plus vite. Skander Kasri (entraîneur de l'USM): «Bon à prendre» «J'estime que le résultat de parité est bon à prendre, surtout face à un opposant aussi bien planté sur ses jambes et qui a opté dès le coup d'envoi du jeu pour l'offensive à outrance. On a su toutefois comment contenir ses multiples assauts tout en optant pour des contres rapides qui ont failli nous déblayer le chemin des filets adverses... En somme, le résultat final constitue un stimulant pour croire beaucoup plus en nos moyens... Et, ils sont bien plausibles. Ce fut en sorte une bonne entrée en matière».