Une nouvelle convention vient d'être signée entre le gouverneur de Mahdia et le président du conseil départemental de Loire-Atlantique. Les liens d'amitié et de coopération conclus entre le gouvernorat de Mahdia et la région de Loire-Atlantique - France remontent à 1992. Depuis, des acquis ont été réalisés et un beau chemin de coopération effective a été parcouru. La convention qui a été récemment signée à Nantes par Mohamed Bouden, gouverneur de Mahdia, et M. Philippe Grosvalet, président du conseil départemental de Loire-Atlantique, fixe un nouveau cadre de coopération entre les deux régions et va conférer une impulsion nouvelle à ces relations, en adoptant une démarche plus pragmatique. S'étalant sur quatre ans,elle vise un meilleur renforcement des liens et d'actions de coopération effective et décentralisée entre les deux territoires. Les acteurs de la société civile seront associés aux actions de coopération. Ainsi, il sera possible de conclure des partenariats entre les diverses structures de chaque territoire, associations, collèges, institutions coopératives... Toutefois, une priorité particulière sera accordée au rôle de la femme dans la société civile, à la décentralisation, aux actions en faveur des jeunes et au tourisme. C'est dire, donc, que l'approche de coopération est plus précise, mieux encadrée, et l'on s'attend à ce qu'elle soit plus efficiente, car mieux programmée, avec des objectifs plus clairs, pour de vrais échanges fructueux. La relance de ces échanges est imminente et connaîtra sa vitesse de croisière dès le début de 2018. La formation en point de mire Par ailleurs, les liens de coopération entre les deux régions permettront de développer les échanges dans le domaine de la formation en faveur des élus et fonctionnaires, afin de préparer la mise en place des services décentralisés. «Les rencontres devraient permettre d'œuvrer pour une meilleure saisie et davantage de compréhension de tout ce qui touche aux mécanismes de la décentralisation, aussi bien au niveau décisionnel pour les élus que pour celui relevant du volet administratif pour les fonctionnaires. Ainsi, 18 communes relevant du gouvernorat de Mahdia seront concernées par ledit programme de formation qui vise à anticiper et accompagner la mise en place de la décentralisation projetée. Il est à rappeler, dans ce contexte, qu'avec les prochaines élections locales, prévues en 2017, 90% du territoire tunisien devrait être couvert par des municipalités, soit 86 nouvelles communes de plus qui seront créées avec de nouveaux élus et, donc, de nouveaux services administratifs. Dans un deuxième temps, des conseils régionaux seront installés, d'où la nécessité des élus de saisir les subtilités liées aux différents rôles à assumer. Dans cette optique, une coopération dans ce domaine est esquissée pour offrir une palette de formation aux élus concernés.