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Du pur plaisir
54e édition du festival International de Carthage «Maintenant ou Jamel» de Jamel Debbouze
Publié dans La Presse de Tunisie le 19 - 07 - 2018

Avec sa joie d'être sur scène qui fait plaisir à voir (celle du public aussi), son franc-parler, son humour intelligent et ses blagues justement dosées, il a su ravir un public déjà conquis.
Comme prévu, Jamel Debbouze était présent, avant-hier, sur la scène du théâtre antique et comme c'est le cas pour ses précédents passages en Tunisie, l'humoriste n'a pas manqué de drainer un grand public venu découvrir son nouveau spectacle «Maintenant ou Jamel».
Deux mois seulement après le début de «Maintenant ou Jamel», l'humoriste franco-marocain a reçu un prix pour son spectacle, et est désormais en tournée sur les scènes francophones. Cela faisait 6 ans qu'il n'était pas venu; lors de sa dernière visite, il avait régalé le public avec des blagues sur la démocratie et les campagnes passées de Ben Ali. Ce qu'il n'a pas manqué de ressortir cette fois en évoquant avec ce franc-parler qu'on lui connaît le paysage politique actuel chez nous.
Bien avant lui, c'était à l'humoriste franco-tunisien Nidhal Saadi d'assurer la première partie du spectacle. En attendant son arrivée sur la scène et surtout celle de la star de la soirée, le public a eu droit à une sympathique animation d'hypnose servie par un artiste français.
Nidhal Saadi avait lui-même pris part au festival international d'humour créé par Jamel Debbouze, le Marrakech du rire. Le grand public l'a découvert à la télé à travers surtout Bayrem, le personnage qu'il campait dans le feuilleton ramadanesque «Awled Moufida». Mais bien avant cela, le jeune homme s'était fait remarquer par ses différents passages à l'émission française de Laurent Ruquier «On ne demande qu'à en rire». De retour en France, il commence à se faire connaître de plus en plus en multipliant spectacles et one man shows. Le rôle de Bayrem (qui semble lui coller à la peau chez nous) a été, bien entendu, une belle matière à plaisanter. Très à l'aise sur scène, il n'a pas manqué de revenir sur des anecdotes autour de cela.
Une heure après le début de la soirée, Jamel Debbouze fait enfin son entrée au grand plaisir de cette foule venue découvrir son «Maintenant ou Jamel». L'humoriste affectionne les jeux de mots et en use avec beaucoup de talent. «J'ai trouvé que ce titre correspondait à ce que je voulais dire, on est toujours dans demain, inchallah ou hier mais on n'est jamais dans le maintenant», explique-t-il.
Avec sa joie d'être sur scène qui fait plaisir à voir (celle du public aussi), son franc-parler, son humour intelligent et ses blagues justement dosées, il a su ravir un public déjà conquis. Comptant sur son point fort, l'improvisation, en taquinant les uns, accostant d'autres, échangeant avec quelques présents qui étaient plus dans l'échange que dans la simple écoute et rebondissant sur les remarques balancées dans le public, Jamel nous a offert d'agréables moments en apportant de nouveaux points de vue à son spectacle, plaisantant sur notre actualité politique, sur la coupe du monde et la baisse du dinar, tout en évoquant sa vie personnelle.


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