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«J'ai senti que la caméra était partenaire»
Entretien avec… Yasmine Dimassi (Actrice )
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 01 - 2019

Premier rôle dans le film «Dachra» de Abdelhamid Bouchnek, Yasmine Dimassi est une actrice qui vient du théâtre et qui fait sa première expérience dans le cinéma, précisément dans le cinéma de genre pour interpréter un rôle nouveau sous nos cieux et qui est culturellement marqué par ceux qui ont inventé le film d'horreur. Elle nous en parle.
Pour vous, les débuts étaient avec le théâtre...
Effectivement, je viens du théâtre studio, des ateliers de Taoufik Jebali. J'ai entrepris cette formation entre 2009 et 2010. Cela dit, mon chemin professionnel était destiné à autre chose parce que j'ai fait mes études à l'Ihec. Le théâtre, je l'ai fait par pure passion. Après une carrière de sept ans dans la publicité j'ai décidé de tout arrêter et depuis je ne fais que du théâtre. J'ai travaillé avec Taoufik Jebali dans «Ettabaâ», «El Majnoun», le remake de Jibran, et «Trente ans déjà» entre autres. J'ai connu le réalisateur de «Dachra» Abdelhamid Bouchnek lorsque j'ai travaillé sur la pièce de Moez Ghediri «Kheloua». Actuellement, je suis encore à El Teatro, c'est un cordon qui n'est pas rompu !
Comment avez-vous vécu ce passage vers le cinéma de genre ? Il y a une grande différence...
Oui, la différence est considérable. Au début du tournage, c'était étrange pour moi et à chaque moment je me disais que j'allais arrêter et leur dire au revoir et merci moi j'adore le théâtre ! (rire) En fait, au début, le cinéma m'est apparu comme quelque chose qui fait beaucoup dans la technique et peu dans l'acting. Le comédien n'était qu'un accessoire en quelque sorte. Mais quand on voit le résultat, on se dit que ça vaut le coup ! Je dirai qu'aussi bien le cinéma que le théâtre chacun a son propre charme. Mais je suis plus à l'aise dans le théâtre que dans le cinéma. J'espère continuer d'être une comédienne dans le théâtre, tout en faisant quelques sauts vers le cinéma de temps à autre.
Le rôle d'acteur dans un film d'horreur est nouveau en Tunisie. C'est un rôle culturellement marqué par les Américains surtout, comment l'avez-vous vécu ?
C'était la chose qui m'a le plus angoissée ! On n'est pas des acteurs américains habitués par ce genre particulier de cinéma et le tour de force était : comment interpréter ce rôle devant un spectateur tunisien très critique sans tomber dans le ridicule ? C'était la seule chose qui me terrifiait. J'avais peur pour le projet. Jouer la peur n'est pas aussi facile qu'on le croit. Cela dit, dans le genre horreur, je suis fan des espagnols qui font d'excellents films dans ce sens. Le réalisateur m'a donné quelques points de repère qui m'ont beaucoup aidée. De plus, c'est un rôle très «intérieur» parce que mon personnage vit beaucoup d'émotions complexes projetées dans deux mondes différents.
Que vous a apporté votre rôle dans «Dachra» ?
Beaucoup ! Aujourd'hui je suis beaucoup plus confiante après avoir interprété pour la première fois ce rôle qui est aussi tout à fait nouveau dans notre cinéma tunisien. Entre le début et la fin du tournage, ma relation avec la caméra à changé et je remercie le directeur photo Hatem Nachi qui m'a beaucoup aidée dans ce sens. J'ai senti que la caméra était ma partenaire, vu qu'il y avait beaucoup de plans serrés sur moi et que je n'avais pas de contrechamps. J'ai vraiment développé une relation extraordinaire avec la caméra.


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