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Echos d'une visite scientifique dans les arcanes d'une ville Vient de paraître : Le rayonnement de Kairouan à travers l'histoire, actes du colloque d'avril 2009
L'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beït al-Hikma) vient de publier un ouvrage intitulé: Le rayonnement de Kairouan à travers l'histoire, actes du colloque organisé à Kairouan du 20 au 25 avril 2009. Les premières pages de cette édition spéciale faite à l'occasion de la proclamation de «Kairouan, capitale de la culture islamique 2009» comportent les allocutions prononcées par Abdelwahab Bouhdiba, président de Beït al-Hikma, François Terré, président de l'Académie des sciences morales et politiques de France et Jeronimo Paez, président de la fondation El legado Andalusi. Le lecteur est invité ensuite à revisiter une série de communications qui ont été présentées par plusieurs universitaires tunisiens et étrangers traitant de l'histoire de la ville de Kairouan, de ses savants et de ses monuments. La première communication s'intitule: «Format et coût des livres» de François Déroche, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (Paris) et Mourad Rammah, chercheur et directeur du musée de Raqqada-Kairouan. Elle s'intéresse aux manuscrits de la grande mosquée de Kairouan et leurs enseignements. De son côté, Mounira Chapoutot Remadi retrace les origines du guerrier Abu Yazid Al-Nukkari et tente de cerner sa personnalité, dans une intervention ayant pour titre «Abu Yazid Al-Nukkari et Kairouan», alors que Adel Omrani, chercheur et médecin spécialiste en psychiatrie (Tunis) présente «Le traité de la mélancolie», un traité qui a été écrit à Kairouan par Ibn Imran. L'intérêt de cet ouvrage réside dans le fait qu'il est le plus ancien ouvrage entièrement dédié à la mélancolie. Les autres communications sont : «Kairouan, capitale en poésie» de Salah Stétié, poète et ancien ambassadeur du Liban, «Kairouan-Tombouctou : la route mythique», de Ridha Tlili, professeur d'histoire à la faculté de Tunis, «Some hypothesis on the development of the urban fabric of the medina of Kairouan», de Giulia Annalinda Neglia, professeur à la faculté polytechnique d'architecture de Bari (Italie). A quoi s'ajoutent les interventions de Virgilio Martinez Enamorado, de l'Institut des études arabes de Grenade, de Rafael Azuar, conservateur de l'archéologie médiévale, musée archéologique d'Alicante (Espagne) et de Carlo Moccia, professeur à la faculté polytechnique d'architecture de Bari.