Le financement de 45 projets agricoles pour un montant d'investissement de 73,3 millions de dinars (MD) a été approuvé hier à Kébili, au terme de la conférence régionale sur l'investissement privé dans le secteur agricole. Ces projets devraient créer 971 postes d'emploi. 52 projets avaient été présentés aux institutions de financement lors de cette conférence, pour des investissements estimés à 74,6 millions de dinars. Ont pris part à cette conférence, plusieurs jeunes promoteurs, agriculteurs et représentants de structures d'appui de la région. Présidant l'ouverture de la conférence, M. Abdessalem Mansour,ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a évoqué la stratégie nationale et régionale dans le domaine agricole qui vise à promouvoir davantage la production,améliorer la productivité et développer notamment les grandes cultures, les produits biologiques, les cultures de serre et géothermiques, en se basant sur les résultats de la carte agricole. M. Mabrouk El Bahri, président de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap), a mis l'accent, de son côté, sur la réalité et les perspectives de l'investissement agricole intégré dans la région de Kébili à la faveur des ressources naturelles dont dispose la région, lesquelles sont de nature à encourager l'implantation du secteur privé. Il s'est félicité des efforts déployés par les structures administratives et de soutien pour résoudre les problématiques pouvant entraver les jeunes promoteurs. M. Chokri Ayachi, directeur général de l'Agence de promotion des investissements agricoles, a souligné, pour sa part, l'évolution du rythme de l'investissement dans le secteur agricole dans le gouvernorat de Kébili, mettant en exergue les incitations additionnelles mises en place par les structures d'appui en vue d'encourager les jeunes promoteurs à s'y implanter. M. Mansour avait, auparavant, présidé une séance de travail consacrée au suivi de la concrétisation des projets présidentiels et des composantes du programme du Chef de l'Etat «Ensemble, relevons les défis». Les participants ont relevé la nécessité d'accélérer le rythme de réalisation des projets, notamment en ce qui concerne la création de périmètres irrigués géothermiques, le développement des plantations forestières, des pâturages et des cultures biologiques. A relever qu'une ferme biologique pilote a été créée dans la région de Réjim Maâtoug sur 3,5 hectares, en vue de développer le rendement de ce secteur dans la région, outre l'avancement de projets relatifs à l'approvisionnement en eau potable des régions éloignées à l'instar du projet de dessalement des eaux par l'énergie solaire à Ksar Ghilen.