Indépendamment de la campagne oléicole annuelle qui reste, parfois aléatoire et souvent tributaire des conditions climatiques, Zarzis, qui est baptisée «Capitale de l'olivier» parce qu'elle compte 1.400.000 arbres bénis, organise le Festival national de l'olivier. Bien sûr, cette année, la production est loin du record qui a atteint 80.000t il y a quelques années, mais cela n'empêche que le programme préparé à l'occasion est assez copieux, même si la forêt manque d'activités. En effet, trois jours durant, sur fond d'animation non-stop, avec les troupes folkloriques de «Gougou-Zarzis» et «Ghbonton-Sidi Makhlouf», les participants auront droit à des paragraphes bien concoctés, comprenant des expositions (anciens ustensiles utilisés par nos ancêtres pour l'extraction de l'huile, engrais biologiques, différentes qualités d'huile), des interventions scientifiques (les changements climatiques et leurs répercussions sur le secteur, les effets des engrais biologiques, les vertus de l'huile d'olive et ses dérivés, les décisions présidentielles prises au profit du secteur) et des visites organisées (oliveraies, huileries traditionnelles, huileries modernes). Plusieurs organismes reliés à cet arbre légendaire comme le Crda Médenine, l'Office national de l'huile (ONH), l'Institut de l'olivier de Sfax, l'Institut des régions arides (Inra) de Médenine, l'Office des terres domaniales (OTD) Chamakh, l'Union des agriculteurs, l'Association tunisienne des villes productrices d'huile d'olive ainsi que des chercheurs spécialisés dans le domaine prendront part à cette manifestation et contribueront sûrement à sa réussite. Le tourisme agroalimentaire ne sera pas en reste, non plus. Les touristes, par ce temps printanier, seront nombreux, comme à l'accoutumée. Ils participeront à une scène de cueillette et dégusteront des mets à base d'huile d'olive comme la bsissa, la zomita et le pain tabouna.