• Objectif : moderniser le secteur afin de satisfaire les besoins des usagers et des marchandises dans les meilleures conditions possibles en assurant un trafic fluide, sécurisé et confortable. • Transporter les conteneurs par la voie ferrée à partir du port de Radès vers le Nord ou le Nord-Ouest, Sousse, Sfax, Enfidha et Bizerte. Le secteur du transport offre d'importantes opportunités d'investissement aussi bien pour les opérateurs privés que pour l'Etat. C'est que la demande du transport collectif ne cesse d'évoluer d'une année à l'autre dans les grandes métropôles, mais aussi dans les régions de l'intérieur du pays. Croissance démographique oblige, les pouvoirs publics ont jugé nécessaire de se préparer bien à l'avance pour offrir une capacité de transport adéquate permettant aux citoyens de se déplacer rapidement et dans les meilleures conditions de sécurité et de confort. D'où les investissements considérables prévus pour la période à venir en faveur de ce secteur. Pour ce qui est du transport terrestre, la stratégie de développement mise en place, vise notamment la modernisation du secteur afin de satisfaire les besoins des usagers et des marchandises dans les meilleures conditions possibles, en assurant un trafic fluide, sécurisé et confortable. Il s'agit aussi de rationaliser la consommation de l'énergie et de préserver l'environnement dans le cadre d'un développement durable. Le transport collectif sera favorisé Ainsi, le transport public collectif en milieu urbain sera développé. En plus de l'acquisition de trains électriques pour la ligne de Tunis-Borj Cédria et la ligne du métro du Sahel, 28 trains concerneront le réseau de transport rapide de Tunis. Les parcs de bus de la Transtu et des sociétés régionales de transport et des sociétés privés de transport seront également renforcés par de nouvelles acquisitions. Le transport collectif sera favorisé à l'intérieur des grandes villes en encourageant les déplacements dans les trains, le métro léger et les bus. La prochaine période verra la réalisation de la première tranche du réseau ferroviaire rapide et la modernisation de la ligne de la banlieue nord. Au programme, également, les travaux de renforcement de la capacité du tronc commun central du réseau du métro léger. Les privés pourront bénéficier de concessions pour l'exploitation de lignes à l'intérieur des grandes villes. Les structures publiques pourront, quant à eux, opter pour la sous-traitance en vue d'exploiter certaines lignes. Les plans de circulation dans les grandes villes seront revus pour assurer plus de fluidité de la circulation en donnant la priorité aux moyens de transport public. Ports et unités de production L'autre objectif fixé consiste à assurer les équilibres financiers des sociétés de transport et de chercher les financements nécessaires pour le secteur du transport. Le parc de la Société nationale du transport interurbain sera également renforcé par l'acquisition de nouveaux bus climatisés. Les privés pourront participer à exploiter les lignes régulières de transport interurbain en utilisant des bus. L'octroi d'autorisations de transport public non régulier sera, toutefois, rationalisé. Les professionnels dans le secteur des «louages» sont encouragés à se regrouper pour exploiter des mini-bus. Par ailleurs, l'Etat compte poursuivre l'octroi de concessions en vue d'exploiter des stations de transport urbain par les privés en veillant à améliorer la qualité des prestations fournies au sein de ces stations. Pour ce qui est du transport des marchandises, les investisseurs sont encouragés à créer des centrales. Les transporteurs pourront alors recourir à ces centrales et conclure des partenariats avec des partenaires étrangers. Le transport international des marchandises trouvera les encouragements nécessaires pour travailler dans les meilleures conditions et augmenter sa part dans le marché. La part du transport ferroviaire dans le transport des marchandises sera, de même, élevée pour passer de 3% actuellement à 6% en 2014. D'ailleurs, le réseau du transport ferroviaire sera relié aux différents ports et unités de production. Une partie du volume des activités du transport routier sera concédée au transport ferroviaire pour transporter les conteneurs par la voie ferrée à partir du port de Radès vers le Nord ou le Nord-Ouest. L'aménagement d'une station de marchandises dans le même port et la connexion aux ports de Sousse, de Sfax et d'Enfidha, ainsi que la mise en état de la voie menant au port de Bizerte constituent indéniablement un autre atout pour le secteur. Des tarifs préférentiels devraient être appliqués dans le domaine du transport ferroviaire des marchandises (par rapport au transport routier) pour inciter les opérateurs à opter pour ce mode de transport.