L'Ahaggar d'or des longs métrages à Les palmiers blessés de Abdellatif Ben Ammar et celui des courts à Linge sale de Malik Amara. Le rideau est tombé sur la quatrième édition du Fifao (Festival international du film arabe à Oran) récemment. 13 longs et 21 courts métrages étaient en compétition, dont 4 films tunisiens : Les palmiers blessés de Abdellatif Ben Ammar, Fin décembre de Moëz Kamoun, Linge sale de Malik Amara et Obsession de Amine Chiboub. Le jury des longs métrages, présidé par l'écrivain et scénariste algérien Rachid Boujedra et composé de l'actrice syrienne Suzanne Nejmeddine, la directrice du festival du cinéma de Beyrouth Colette Naufal, le critique marocain Ahmed Boughaba, le compositeur tunisien Rabii Zammouri et Hala Zoreikat de la télévision jordanienne, a décerné l'Ahaggar d'or au film de A. Ben Ammar, Les palmiers blessés. D'après la presse algérienne, ce film, qui, aux dernières journées cinématographiques de Carthage, n'a obtenu que le prix du Jury enfant, a été longuement ovationné par le public algérien. C'est qu'il a, semble-t-il, été touché par l'histoire de cette Tunisienne qui découvre fortuitement l'histoire de son pays et le drame d'une Algérienne qui fuit le terrorisme. Le jury des longs métrages a également décerné son prix spécial à Oday Rachid Othmane d'Irak, le prix du meilleur scénario au Marocain Hassen Ben Jalloun pour son film Les oubliés de l'histoire, le prix du meilleur réalisateur au Libanais Bahij Hojeij pour Chati ya deni et le prix de la meilleure interprétation féminine et masculine pour le film algérien de Dahmane Ouzid, intitulé : Es-saha (la place). Quant au Ahaggar d'or du court métrage, il a été octroyé à Linge sale, de Malik Amara, déjà lauréat du Tanit d'or aux JCC 2010. Ce film a été primé au Fifao, ex æquo avec Garagouz de l'Algérien Abdennour Zahzah, auparavant récompensé par le prix spécial du jury à la 7e édition du festival de Dubaï. Le jury du court métrage, présidé par le réalisateur-producteur tunisien Brahim Letaïef, a, par ailleurs, décerné le prix spécial du jury à un court métrage de l'Arabie Saoudite signé Fahd Kamel. Rappelons que pour confirmer son identité de festival et de plateforme pour le cinéma arabe, le Fifao a consacré, en cette 4e édition, un écran à l'honneur du cinéma du Golfe, en projetant 3 longs métrages dont le célèbre Bess ya bahr du Koweït et 19 autres courts métrages.