Jusqu'à hier, les marches pacifiques se poursuivent dans les différents gouvernorats du pays revendiquant la démission des symboles de l'ancien régime du gouvernement actuel. A Monastir, une marche, partie du siège de la section régionale de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) a parcouru les artères principales de la ville avant de faire un temps d'arrêt devant le tribunal de première instance, brandissant les drapeaux nationaux et les portraits du leader syndicaliste Farhat-Hached. A Boussalem (gouvernorat de Jendouba), une marche pacifique de protestation a été organisée par l'Union locale de l'Ugtt, avec la participation de plusieurs structures syndicales, des juristes, des habitants et des jeunes de la région. Les manifestants revendiquent la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique et demandent d'exclure tout membre du gouvernement ayant assumé des responsabilités dans l'ancien régime. A Gabès, une marche similaire est partie du siège de l'Union générale tunisienne du travail regroupant un grand nombre de syndicalistes, d'intellectuels et de citoyens qui ont scandé des slogans appelant à dissoudre le gouvernement provisoire.
