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Discrets, les Tunisiens
XXIIe session du Fespaco
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 02 - 2011

Prévue du 26 février au 5 mars 2011, la 22e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou "Fespaco" vient de dévoiler sa programmation avec au menu 110 œuvres à la compétition officielle et 194 à l'affiche hors compétition.
Le cinéma tunisien marquera sa présence à la compétition officielle dans la catégorie des films documentaires avec le film Un conte de faits (85 minutes) de Hichem Ben Ammar.
Lauréat du prix du meilleur documentaire au 30e festival de Vérone (12-21 novembre 2010), ce film retrace l'itinéraire d'un jeune virtuose Anis Romdhani, dont le talent exceptionnel est couronné par son admission à la Yehudi Menuhin School (académie à Londres ayant pour vocation de former des jeunes virtuoses du monde entier).
Cet opus, qui s'est voulu en fait "un album d'images accompagnant l'évolution d'Anis" selon les propos de Hichem ben Ammar, est aussi une profusion de matières (la réussite, l'échec, la séparation, la transmission, l'exil et l'intégration culturelle) pour montrer à travers ce conte de fée moderne qu'un passage de témoin est en train de se réaliser conformément à l'idée de l'illustre Yehudi Menuhin. Ce film représentera le cinéma tunisien parmi 21 œuvres documentaires.
Dans la catégorie des courts métrages de fiction sélectionnés pour la compétition officielle figure , parmi 13 œuvres, le film Tabou" de Meriem Riveill. Projeté auparavant dans la section "Panorama du cinéma tunisien" lors des JCC 2010, ce deuxième court métrage de la réalisatrice (après Les beaux jours) réunit une pléiade d'acteurs dont Selma Baccar, Raouf Ben Amor, Amel Mathlouthi et Dalila Meftahi. Du genre drame, ce court métrage d'une durée d'une quinzaine de minutes retrace l'histoire de Leïla, une jeune fille de 18 ans qui, au cours d'une veillée solitaire, sera confrontée à ses propres démons et son corps la pousse à se remémorer ce qu'elle avait vécu pour enfin libérer sa parole.
Hormis ces deux sections, le cinéma tunisien est absent de la compétition officielle des longs métrages de fiction, des fictions TV/vidéo, des séries/vidéo et des films d'école.
Hors compétition, le panorama des cinémas d'Afrique et des Caraïbes (longs métrages) propose parmi les huit œuvres sélectionnées le film Vivre ici de Mohamed Zran. Lauréat du prix du meilleur réalisateur au festival cinématographique d'Abou Dhabi en 2009, ce film documentaire de création essaie de cerner à partir de la réalité de la ville de "Zarzis" (sud-est tunisien), les mutations et les bouleversements profonds que les sociétés du sud sont en train de vivre sous l'effet de plusieurs facteurs aussi bien endogènes qu'exogènes. Cet opus, basé sur des témoignages et des portraits, puise dans la mémoire collective, pour montrer des singularités entrecroisées et des personnages unis dans leurs diversités.
Tahar Chériaa dans "Hommage à ceux que nous continuons d'aimer"
Dans le cadre des séances spéciales, sera projeté le court-métrage de fiction (13mn, 2009) Errance de Nouri Bouzid, avec Sotigui Kouyaté (décédé en 2010). Dans cette séquence de l'œuvre collective de 10 courts métrages " L'Afrique vue par... signée par des réalisateurs africains, le comédien burkinabais "est un griot qui se trouve embarqué pour non possession de papiers d'identité. Son seul bagage : sa sagesse ancestrale".
Autour de cette thématique contre le racisme, sera projeté aussi le court-métrage Prestige de Walid Tayaa. Ayant remporté le prix RTVA (Radio Tv Andalousia) pour son film El icha (la vie) lors de la 7e édition du festival du cinéma africain de Tarifa, le réalisateur raconte dans Prestige, une fiction de 22 mn, l'histoire de Salwa, une jeune étudiante tunisienne qui tombe amoureuse d'Ahamadou, étudiant burkinabais dans la même université. Redoutant une réaction raciste de la part de sa famille, elle le présente comme un footballeur plein d'avenir. Par opportunisme, l'accord est donné, mais le stratagème échoue.
Tenant à remercier "tous ceux que nous avons aimés et que nous continons d'aimer, pour le patrimoine cinématographique qu'ils nous lèguent à travers leurs images, le Fespaco tâchera d'en prendre soin afin que ne s'assoupisse pas la conscience collective qu'ils ont éveillée à travers leur imaginaire", écrit dans sa section d'hommages" Michel Ouedraogo, délégué général de la biennale cinématographique. Pour cette 22e édition, un hommage sera rendu à 12 grandes figures du cinéma africain disparues en 2009 et 2010 dont Désiré Niamkey Ecare, Sotigue Kouyaté, Mahama Jonhson Traoré et Tahar Cheriaa, père spirituel du cinéma tunisien, mais aussi du cinéma africain. Sa contribution, au sein de l'Agence de coopération technique, l'ancêtre de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), à la création, en 1971, du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), participe du même esprit de militantisme en faveur du cinéma du Sud. Il avait à ce titre demandé aux autorités de la Haute-Volta (L'actuel Burkina Faso) que le Fespaco ait lieu les années impaires — les JCC ayant lieu les années paires—, dans l'objectif de créer un relais permanent entre le Maghreb et l'Afrique noire.


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