Pour l'international tunisien, affronter le tenant du titre nécessitera un effort supplémentaire pour passer le cap des quarts de finale Quel est l'impact de la victoire remportée face au Sénégal ? La victoire a constitué notre objectif principal. Une victoire qui a consolidé notre pole position et venue confirmer le mérite de nous qualifier aux quarts de finale. La dynamique des victoires ne peut qu'être bénéfique pour le capital confiance. Un autre résultat que la victoire aurait mis à plat, ce que nous avons entrepris lors des deux premières rencontres. Les trois points empochés face au Sénégal ouvrent de nouveaux horizons à l'équipe nationale. Ça concorde avec le travail entrepris aux entraînements. Résister physiquement face à l'une des plus fortes sélections n'est-il pas également significatif ? C'est vrai. Le match a été difficile à disputer sur le plan physique. Notre adversaire comptait sur sa puissance pour faire la différence. Au fait, les Sénégalais sont réputés d'avoir de bons gabarits. Ce qui a nécessité un grand effort physique tout au long de la rencontre et nous avons pu résister jusqu'au coup de sifflet final. Nous avons même gagné les duels. Ce sont autant d'indicateurs qui ne peuvent que nous conforter dans nos choix. Egalement, notre moral est désormais au beau fixe pour la suite de notre parcours dans ce Chan. Affronter trois équipes aux styles différents est le signe que nous avons su nous adapter à chaque fois. Au fait, s'adapter à toute épreuve est un atout non indéniable. L'équipe de Tunisie a su convaincre lors de ses deux dernières sorties, contrairement au match d'ouverture. Comment l'expliquer ? Lors de la phase finale de la Coupe d'Europe des nations en 1992, le Danemark ne faisait pas partie des prétendants. Pourtant, il a remporté le titre alors qu'il a été rappelé en dernière minute en remplacement de la Yougoslavie. Certes, notre préparation n'a pas été longue dans la durée, ce qui a laissé dire qu'elle n'a pas été à la hauteur de l'événement. C'est dire que la durée de la préparation n'est pas un baromètre de réussite. Par contre, la volonté et la détermination d'un groupe sont les véritables atouts de sa réussite. Au fait, nous avons su exploiter les quelques jours durant lesquels nous nous sommes rassemblés, pour mettre à profit notre jeu collectif. Après trois matches, le constat est plutôt rassurant : la mayonnaise prend forme. Vous constituez un duo homogène avec Abdennour... Chacun d'entre nous a fait l'effort de s'adapter aux caractéristiques du jeu de l'autre, ce qui nous a fait gagner beaucoup de temps. Cela entre dans le cadre de l'effort de tous à huiler les automatismes. J'espère que la progression de notre groupe s'accentuera dans les prochains matches. Comment appréhendez-vous la prochaine confrontation contre le RD Congo ? Au fait, nous affronterons le tenant du titre. C'est dire l'importance de cette rencontre. Battre les Congolais nous conforterait dans notre ambition de jouer les premiers rôles dans ce tournoi. Ne pas atteindre les demi-finales serait décevant. C'est pourquoi nous devons redoubler d'efforts pour gagner, outre que cette confrontation a un goût particulier pour les joueurs de l'Espérance, étant donné que nous avons perdu le titre continental face au TP Mazembe. Priver la RD Congo de son titre serait une manière de prendre notre revanche.